France

Après la phase de tests en Gironde , Gérald Darmanin va étendre le dispositif de plaintes en ligne

© Urman Lionel/ABACA (Photo d'illustration)

Selon Le Parisien, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, qui a eu des retours extrêmement positifs après les tests des plaintes en ligne lancés en Gironde depuis décembre 2023, va généraliser le dispositif à toute la France.

Emmanuel Macron l’avait évoqué lors d’une visite en Gironde début février, indiquait Actu Bordeaux. Un peu plus de six mois plus tard, Gérald Darmanin le confirme : les dépôts de plaintes en ligne (PEL) vont être étendus à tout le territoire, rapporte Le Parisien, vendredi 23 août.

Le dispositif, censé simplifier et accélérer les procédures, est en test depuis le 19 décembre dernier en Gironde. Début août, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a reçu un bilan très concluant de cette phase d’expérimentation, précise le quotidien francilien. Il faudra encore attendre la fin des Jeux Paralympiques pour que la plateforme ne soit ouverte à tout l’Hexagone.

20 % du total des plaintes en Gironde

Pour rappel, la plainte en ligne consiste à renseigner un formulaire en indiquant son identité et le motif de la plainte. Pour cette phase de tests, seuls les vols, les abus de confiance, les vandalisme ou les escroquerie étaient concernés, souligne Actu Bordeaux. Il est également nécessaire de désigner un commissariat au choix, car dans certains cas, ou si la déclaration porte à confusion, il peut-être nécessaire de se déplacer, détaille Le Parisien.

En tout, 24 000 plaintes en ligne ont été enregistrées en Gironde depuis le lancement de l’opération, dont 83 % ont abouti à un PV de confirmation et 17 % ont été rejetées, annonce le quotidien. Aujourd’hui, 20 % de toutes les plaintes du département sont réalisées en ligne.

Dans la même lignée, un dispositif de plaintes par visioconférence avait été testé dans les Yvelines et dans la Sarthe. Il avait ensuite été étendu à tout le pays, le 26 février, indiquait alors France Bleu. Il concerne les "violences et les menaces", "tout type de vols", les "escroqueries ou abus de confiance", les "dégradations volontaires ou destructions de biens privés", la "discrimination" et le "cyberharcèlement".

publié le 23 août à 17h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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