Vivre chacun chez soi, le secret du bonheur pour les couples de plus de 60 ans ?
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Les couples de plus de 60 ans qui ne partagent pas un foyer jouissent d'un meilleur bien-être, selon une étude britannique mettant en lumière "une nouvelle image des relations intimes chez les adultes plus âgés".
"Il est temps que nous reconnaissions la force des liens intimes souvent invisibles au-delà du foyer pour maintenir le bien-être des personnes âgées". Le chercheur Yang Hu, co-auteur de l'étude menée par l’université de Lancaster et l’University College de Londres, brise un tabou que nous pouvons tous ressentir lorsque nous partageons notre vie avec une personne.
Préférer vivre séparément lorsque nous sommes en couple est un mode de vie souvent associé aux jeunes personnes mais il est aussi adopté par les personnes âgées de plus de 60 ans. Ce qui procurait de très bonnes vertus selon l’étude britannique : "il permet aux individus de continuer à respecter leurs engagements envers les relations familiales existantes, tout en leur laissant un espace pour avoir un partenaire intime à un stade ultérieur de la vie".
Vivre séparément pour éviter le risque d’un “découplage” complexe
Selon l'étude, ne pas s’installer avec sa conjointe ou son conjoint permet une "option équilibrée aux personnes âgées" avec une moindre exposition au risque. De nombreux adultes plus âgés préfèrent vivre séparément notamment pour éviter un "découplage" complexe, soit les déménagements, la division des biens, les procédures de divorce…
Ce mode de vie moins "conventionnelle" profiterait ainsi davantage aux femmes - comparé au mariage plus favorable aux hommes - car elles "assument généralement une plus grande part des tâches domestiques et de soins" lors d’une cohabitation. Les femmes célibataires de plus 60 ans ont d’ailleurs 10 fois plus de probabilités de s'engager dans un "couple non-cohabitant" plutôt qu'une cohabitation ou un mariage.
publié le 4 décembre à 12h13, Teddy Perez, 6Medias