Société

Santé : selon une étude, un sommeil compensatoire diminuerait le risque de maladies cardio-vasculaires

© ANDBZ/ABACA (Photo d'illustration)

D’après une étude du Centre national des maladies cardiovasculaires de Pékin, un sommeil compensatoire serait suffisant pour faire baisser le risque de maladies cardiaques d’un cinquième, rapporte BFMTV.

À la veille de la rentrée, le rythme de sommeil peut être, chez certains, complètement chamboulé après les vacances. Moins de sommeil, plus de fatigue, et de bonnes habitudes qu’il va falloir reprendre rapidement. Mais selon une étude révélée au congrès annuel de la Société européenne de cardiologie, rattraper ses heures de sommeil manquantes pendant le weekend permettrait de diminuer le risque de maladie cardiaque d'un cinquième, rapporte BFMTV.

Selon Yanjun Song, co-auteur de l’étude : "Un sommeil compensatoire suffisant est associé à un risque plus faible de maladie cardiaque. Le lien est encore plus prononcé chez les personnes qui souffrent régulièrement de manque de sommeil en semaine".

Dormir, une nécessité selon l'âge

Pour ce faire, l’étude a analysé le sommeil de plus de 90.000 patients, indique la chaîne d’information en continu. "On a montré, dans d'autres études, que s'il y a une irrégularité des horaires, avec des grosses différences, il y a plus de troubles métaboliques, notamment le diabète", a ainsi confié Sylvie Royant-Parola, psychiatre et spécialiste des troubles du sommeil, auprès de la chaîne d’information en continu.

Selon la National Sleep Foundation, les besoins en sommeil évoluent en fonction de l’âge. Ainsi, les personnes actives, âgées entre 18 et 65 ans, auraient besoin d’entre 7 heures et 9 heures de sommeil. Pour les adolescents entre 14 et 17 ans, les besoins quotidiens seraient de 8 heures 10 à 10 heures et pour les personnes âgées de plus de 64 ans, entre 7 heures et 8 heures de sommeil seraient nécessaires, détaille Le Point.

publié le 1 septembre à 09h25, Théo Rampazzo, 6Medias

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