Insolite

États-Unis : l'hôpital perd une partie du crâne de son patient, il porte plainte

© Pixabay (photo d'illustration) - L'hôpital a reconnu avoir perdu une partie de crâne.

Le patient d'un hôpital de l'État de Géorgie, aux États-Unis, a vu l'équipe médicale perdre un morceau de 10 centimètres de son crâne lors d'une opération, raconte CNN. Une erreur aux lourdes conséquences médicales et financières pour la victime, qui a porté plainte.

Pris en charge après avoir subi une hémorragie cérébrale, Fernando Cluster n'imaginait pas devoir affronter de nouvelles complications causées par l'hôpital lui-même. L'homme a vu l'établissement Emory Midtown d'Atlanta, dans l'État de la Géorgie aux États-Unis, perdre une partie de son crâne lors de l'intervention menée en septembre 2022, explique le média américain CNN. Pour réduire la pression exercée par son crâne sur le cerveau, l'équipe médicale avait dû procéder à l'extraction d'un morceau de crâne d'environ 10 centimètres.

Un bout de crâne qui devait naturellement être remis à sa place une fois que le patient aurait guéri. Mais le moment venu, l'hôpital américain a été obligé de reconnaître qu'il avait "perdu" ce morceau de squelette. Une nouvelle qui a forcément outré l'intéressé, qui a décidé de porter plainte contre l'établissement. "Il est choquant qu’un prestataire de soins comme Emory perde une partie du crâne d’un de ses patients et refuse ensuite d’en assumer la responsabilité. Nous devons maintenant vivre avec les conséquences de la négligence d’Emory, notamment la peur quotidienne d’une nouvelle infection de ma tête et des frais médicaux", a-t-il témoigné auprès du Mirror.

Des blessures "permanentes"

19 000 dollars (17 150 euros) sont nécessaires au remplacement de ce morceau de crâne par un implant synthétique. Au total, sa prise en charge aura coûté 146 800 dollars (132 500 euros). Fernando Cluster n'a pas échappé à une surinfection et réclame donc une réparation financière à l'hôpital qui inclurait les dommages physiques et les effets sur son état mental. Touché par ces "blessures permanentes", il explique ne pas avoir été en mesure de travailler depuis l'incident.

Sollicité par CNN pour réagir à cette histoire et éventuellement apporter son aide au malheureux patient, l'hôpital Emory a sobrement répondu qu'il ne "commentait pas les litiges en cours". "Emory Healthcare s’engage à fournir des soins de haute qualité et empreints de compassion aux patients et à ceux que nous servons dans nos communautés", a ajouté l'établissement.

publié le 20 août à 07h03, Emmanuel Davila, 6Medias

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