Faits divers

Tarn-et-Garonne : le mariage vire au drame, le père poignarde son futur gendre

© Photo Capture d'écran Google Street View

Un mariage a dégénéré samedi 1er juin dans le Tarn-et-Garonne, alors que le père de la future mariée s’est opposé au mariage, blessant son futur gendre de coups de couteau, rapporte La Dépêche.

Le petit village de Faudoas, dans le Tarn-et-Garonne, a tremblé dans la matinée du samedi 1er juin, après qu’un mariage a tourné au drame, relatent nos confrères de La Dépêche. Alors que le cortège se dirigeait vers l’hôtel de ville, une bagarre a éclaté avec le père de la future mariée, opposé à l’union de sa fille, âgée de 25 ans, avec un homme âgé de 63 ans.

L’homme a sorti deux couteaux et s’en est pris au futur marié, lui portant sept coups de couteau. Jean-Louis Dupont, le maire de Faudoas et ancien joueur de rugby professionnel, qui devait célébrer l’union, raconte à nos confrères de La Dépêche : "Quand je l’ai vu bondir sur le marié, j’étais à une dizaine de mètres et il a eu le temps de lui porter plusieurs coups de couteau avant je n’intervienne avec un vieux plaquage à l’ancienne. Je l’ai plaqué au sol en le bloquant avec mon genou tandis que la secrétaire de mairie appelait les pompiers et les gendarmes".

"On est passé tout près de la catastrophe"

Le futur marié a été blessé au dos, à l’épaule et au poumon. Il a été pris en charge par les secours et son pronostic vital n’est pas engagé, selon La Dépêche. Deux autres personnes ont été blessées plus légèrement dans la bagarre. L’auteur des coups de couteau a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue.

L’enquête ouverte doit faire la lumière sur les faits, mais le village est sous le choc. "On est passé tout près de la catastrophe, il était prêt à lui trancher la gorge et je pense que je lui ai sauvé la vie", raconte le maire Jean-Louis Dupont. "Dans la semaine, le père m’avait averti qu’il viendrait semer la perturbation et je m’étais préparé psychologiquement à intervenir. Mais en quarante ans, je n’ai jamais vu ça…"

publié le 2 juin à 06h47, Adèle Delaunay, 6Medias

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