Faits divers

Paris : pour payer une opération à son fils au Brésil, il vendait de l'ecstasy

© Pixabay - Un Brésilien de 27 ans a été interpellé dans une boîte de nuit de l'Ouest parisien.

Un dealer brésilien a été interpellé dans une boîte de l’ouest parisien. Lui et celui qui est présenté comme un complice ont écopé de deux ans de prison avec un sursis simple, rapporte Le Parisien.

Si le geste peut paraître héroïque, il n’en reste pas moins dangereux et condamnable. À la fin du mois de juillet, un homme de 27 ans prénommé Luciano a été interpellé dans une boîte de nuit de l’ouest parisien. L’un des membres de la direction de l’établissement avait en effet aperçu le jeune Brésilien fournir des pilules d’ecstasy à certains clients. Au cours de sa garde à vue, il aurait expliqué aux policiers avoir vendu plusieurs centaines de cachets à dix euros l’unité, au cours des derniers mois. Le tout, dans le but de payer plusieurs interventions de la sphère ORL à son fils de 9 ans au Brésil, rapporte Le Parisien.

Une opération à 1.200 euros

Sa petite histoire n’a visiblement pas ému le président du tribunal qui a tenu à rappeler le caractère bénin de l’opération que devait subir le garçonnet. Ainsi, en se faisant opérer des "végétations", il n’y a pas de "danger physique". Il lui a également demandé si le coût de cette opération, 1.200 euros, justifiait "qu’on puisse tuer des gens avec des drogues extrêmement dangereuses". En situation irrégulière, Luciano réside dans une commune du Val-de-Marne et exerce la profession de pompiste béton en CDI.

Les forces de l’ordre étaient également remontées jusqu’à Samuel, un Portugais de 30 ans dont le rôle reste flou. Les enquêteurs sont parvenus à démontrer que les deux jeunes hommes consommaient de la drogue en plus d’en vendre. Et que l’ecstasy n’était pas le seul produit au menu de ce petit trafic, précise Le Parisien qui évoque ainsi la vente de LSD ou de cannabis. Mercredi 30 août, les deux jeunes hommes ont été condamnés à deux ans de prison avec un sursis simple.

publié le 4 septembre à 10h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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