Mort d'Émile : un "vaste dispositif" mis en place par les gendarmes au Haut-Vernet
La découverte des ossements du petit Émile samedi 30 mars au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) a permis d'ouvrir de nouvelles portes dans cette enquête. La gendarmerie a déployé un "vaste dispositif" autour du hameau, détaille le colonel de gendarmerie sur BFMTV.
Les ossements du petit Émile ont été découverts samedi 30 mars par une randonneuse à proximité du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Le procureur a confirmé qu'il s'agissait bel et bien du petit garçon disparu depuis le 8 juillet 2023. Dès lors, des analyses complémentaires ont été programmées pour tenter de déterminer les circonstances de la mort d'Émile. "Un dispositif sécurisé va être mis en place pour permettre aux enquêteurs de pouvoir mener les investigations nécessaires pour révéler la vérité", détaille le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, sur BFMTV.
Des gendarmes supplémentaires appelés en renfort
Le colonel Pierre-Yves Bardy, qui n'a pas donné plus d'éléments sur l'avancée de l'enquête, se réfugiant derrière le secret de l'instruction, a dévoilé le dispositif des forces de l'ordre pour figer le site où ont été découverts les ossements du petit Émile. "Un dispositif de contrôle de zone a été mis en place", a-t-il poursuivi.
Le commandant de la gendarmerie des Alpes-de -Haute-Provence prolonge sa réponse en exposant le "vaste dispositif" mis en place. 54 gendarmes spécialisés sont présents au Haut-Vernet. En outre, il énonce le renfort d’environ 80 gendarmes du département, dont 60 qui sont en réserve d'intervention ainsi que la mobilisation d’équipes cynophiles expertes dans le pistage de restes humains.
publié le 1 avril à 12h18, Pierrick Bastide, 6Medias
