Meurtre de Philippine : le principal suspect accepte l’extradition vers la France
© Capture d'écran BFMTV. - Maître Florence Yersin, avocate suisse du principal accusé du meurtre de Philippine, était en direct sur BFMTV mardi 29 octobre. Son client a accepté l'extradition vers la France.
Alors qu’il l’avait initialement refusée, Taha Oualidat, principal suspect dans l’affaire du meurtre de Philippine, a finalement accepté son extradition depuis la Suisse vers la France mardi 29 octobre, révèle BFMTV. Il devrait être rapatrié dans les prochains jours.
Après avoir refusé l’extradition depuis la Suisse vers la France lors de son audition devant le procureur de Genève le 17 octobre dernier, le principal suspect du meurtre de Philippine a finalement accepté de se remettre à la justice française mardi 29 octobre, selon les révélations de BFMTV. Taha Oualidat devrait donc être de retour en France d’ici quelques jours, le temps que les polices suisse et française coordonnent son rapatriement, selon son avocate suisse, invitée sur la chaîne.
Le suspect aurait choisi "de ne pas retarder" la procédure
Après son entrevue avec le procureur de Genève, où il est actuellement détenu, il disposait de 14 jours pour modifier sa déclaration. C’est donc dans ce cadre-là, et après une discussion avec son avocate suisse, Maître Florence Yersin, qu’il a changé d’avis. "Il savait qu’il aurait pu faire des recours pendant des mois", explique cette dernière, qui a envoyé plus tôt dans la journée un courrier à l’Office fédéral de la justice suisse, mais a choisi "d’avancer sur la procédure française et de ne pas la retarder".
"Il a l’air d’être clair et sûr de son raisonnement", a ajouté l’avocate auprès des journalistes de BFMTV, refusant néanmoins d’en dire plus sur l’état de son client et sur les questions de fond concernant le dossier. Pour rappel, Taha Oualidat est accusé d’avoir tué Philippine, 19 ans, le 21 septembre dernier dans le bois de Boulogne. Le corps de l’étudiante avait été retrouvé sans vie, et Taha Oualidat interpellé le 24 septembre à Genève. Âgé de 22 ans et arrivé en France depuis l’Espagne à 17, celui-ci avait déjà été condamné pour viol quelques années plus tôt. Il avait été remis en liberté début septembre, après presque cinq années de détention.
publié le 29 octobre à 19h36, Caroline Chambon, 6Medias.