Faits divers

Mort de Philippine au bois de Boulogne : un suspect interpellé à Genève

© Capture d'écran BFMTV - Philippine, retrouvée enterrée au bois de Boulogne samedi.

Philippine, étudiante parisienne de 19 ans, avait été retrouvée partiellement enterrée samedi 21 septembre. L'autopsie du corps a conclu à une mort par asphyxie. Mardi 24 septembre, un suspect de 22 ans a été interpellé à Genève.

Le corps sans vie de Philippine, étudiante parisienne de 19 ans, avait été retrouvé partiellement enseveli dans le bois de Boulogne, samedi 21 septembre, après une battue organisée par ses proches à la suite de sa disparition la veille. D'après l'autopsie, la jeune femme serait morte par asphyxie, rapporte Le Parisien. L'hypothèse de la strangulation n'est toutefois pas privilégiée, puisqu'aucune trace de serrage n'a été observée sur son cou. En cas de strangulation, le diagnostic "ne souffre en général d'aucune hésitation", précise une source scientifique au journal.

Le suspect serait connu de la justice

L'enquête vient de connaître un tournant capital, puisque d'après les informations d'Actu 17, confirmées par BFMTV, un homme de 22 ans a été interpellé à la gare de Genève (Suisse) dans la soirée du 24 septembre par les policiers locaux. "Il a été localisé dans la région d'Annecy ce mardi dans la journée, puis en Suisse", confie une source anonyme à Actu 17. "Il tentait manifestement de rejoindre un autre pays" au moment de son interpellation.

Le suspect, de nationalité marocaine, serait connu de la justice pour le viol d'une jeune femme en 2019 dans un bois à Taverny (Val d'Oise). Il avait été condamné à sept ans de prison. Sorti le 20 juin dernier, il avait ensuite été placé en Centre de rétention administrative à Metz.

Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention l'avait fait ressortir du centre de rétention avec une obligation de pointage. La veille du meurtre de Philippine, il avait été inscrit au fichier des personnes recherchées, notamment parce qu'il n'avait pas respecté cette obligation. Par ailleurs, selon une source policière à BFMTV, il était sous OQTF depuis le 18 juin dernier.

publié le 24 septembre à 20h30, Emmanuel Davila et Sabrina Guintini, 6Medias

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