Faits divers

"Je demande pardon" : Monique Olivier s’excuse auprès des familles de victimes avant son jugement

L’ex-femme de Michel Fourniret s’est exprimée lors du dernier jour de son procès à la cour d’assises des Hauts-de-Seine, a rapporté France Bleu. Lundi 18 décembre, les avocats généraux ont requis la réclusion criminelle à perpétuité.

Comme au premier jour, Monique Olivier a exprimé son mea culpa en clôture de son procès. Ce mardi 19 décembre, l’ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret a présenté ses excuses auprès des familles des victimes, a rapporté France Bleu. Le jugement devait être connu dans la journée. En attendant, les avocats généraux ont requis, lundi, une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté.

"Je regrette tout ce que j’ai fait. Je demande pardon aux familles des victimes", a témoigné Monique Olivier. Déjà condamnée en 2008, la septuagénaire est poursuivie pour complicité dans trois enlèvements et meurtres de son ex-époux. Au cours de son procès, la cour a interrogé sa "responsabilité" présumée dans la disparition de Marie-Angèle Domèce, en 1988, dans l’enlèvement, le viol et le meurtre de Joanna Parrish, en 1990, et sur la disparition d’Estelle Mouzin, en 2003.

Une défense fustigée par les parties civiles

À l’aube du procès, Monique Olivier avait confié ses remords, qualifiant ses actes d’ "impardonnables". Pas de quoi convaincre les avocats généraux, qui ont invoqué "(s)a responsabilité pleine et entière". Même constat observé par les parties civiles, souvent interloquées par les réponses partielles de l’accusée. Cette dernière a éludé la question autour des deux victimes, Joanna Parrish et Estelle Mouzin. Les corps de la jeune femme britannique de 20 ans et de la fillette de 9 ans n’ont jamais été retrouvés.

La défense a, quant à elle, demandé aux jurés de prendre en considération les aveux de Monique Olivier. Son ex-mari, Michel Fourniret, n’a pas eu à répondre de ses actes puisqu’il est décédé en prison en mai 2021.

publié le 19 décembre à 13h00, Antoine Grotteria, 6Medias

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