Faits divers

Floride : un habitant du comté de Charlotte meurt en se rinçant le nez avec de l’eau du robinet

© Pixabay - Un habitant du comté de Charlotte en Floride est décédé des suites d'une infection rare d'une amibe "mangeuse de cerveau".

Le Département de Santé du comté de Charlotte, en Floride, a signalé le décès d’une personne ayant contracté une infection rare d’une amibe dite “mangeuse de cerveau”. Elle aurait été contaminée en se rinçant le nez avec de l’eau du robinet.

L’amibe “mangeuse de cerveau”. Un nom que l’on pourrait croire tirer d’une œuvre de science-fiction, mais cette infection est bien réelle. Le Département de la Santé du comté de Charlotte, en Floride, a confirmé la mort, ce jeudi, d’une personne ayant été contaminée par cette amibe, partage CNN.

Aucune information concernant l’âge ou le sexe de la victime n’a été communiquée. L’autorité sanitaire rappelle cependant la rareté d’un tel drame.

Une enquête en cours

Mais alors, qu’est-ce que ce “mangeur de cerveau” ? De son nom scientifique, "Naegleria fowleri", c’est une amibe, c’est-à-dire un parasite, qui vit dans les sols et surfaces d’eau douce, relativement chaudes. Son surnom provient du fait qu’elle provoque des infections cérébrales, pouvant provoquer des nausées, de la fièvre, des hallucinations, ou encore des comas.

Selon les informations communiquées par le Département de Santé du comté de Charlotte, la victime aurait été contaminée en se rinçant le nez “avec de l'eau du robinet”. Une enquête est cours pour “comprendre les circonstances uniques de cette infection”.

Une infection rare

"Unique". C’est le terme que choisit d’utiliser l’organisation pour parler de ce cas rarissime : "Une infection par Naegleria fowleri est rare et ne peut survenir que dans le cas où l'eau contenant l'amibe pénétrerait le corps par le nez". L’autorité sanitaire insiste sur le fait que la contamination passe obligatoirement par une pénétration via notre système nasal, en se rinçant le nez ou en nageant une eau où l’amibe se développe. Aucun risque donc en buvant de l’eau du robinet.

D’après les chiffres communiqués par l’institution, on recense trois cas par an de contamination, et 154 cas entre 1962 et 2012. Mais il est encore plus rare de réussir à survivre à cette infection. Seules quatre personnes ont réussi à rester en vie sur l’ensemble des cas.

publié le 3 mars à 19h50, Orange avec 6Medias

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