Enlèvement de Santiago : la mère du nourrisson mise en examen
© Capture d'écran Police nationale
Quelques heures après son extradition des Pays-Bas, jeudi 7 novembre, la mère de Santiago, nourrisson enlevé à Aulnay-sous-Bois fin octobre, a été mise en examen pour "enlèvement et séquestration", révèle Le Parisien. Elle va être présentée à un juge des libertés et de la détention avant d'être vraisemblablement placée en détention provisoire.
La mère de Santiago, un nourrisson prématuré enlevé le 21 octobre par ses parents dans une maternité d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, a été mise en examen jeudi 7 novembre pour enlèvement et séquestration, révèle Le Parisien. La jeune femme avait été extradée plus tôt dans la journée des Pays-Bas, où elle avait été interpellée le 25 octobre avec le père de l'enfant. Elle va désormais être présentée à un juge des libertés et de la détention (JLD), en vue de son placement en détention provisoire.
"Ma cliente est sous l’empire d’un état de stress post-traumatique inhérent aux parents d’enfants prématurés. À cela s’ajoute un autre psychotraumatisme, avec la menace du placement de son enfant, ce qui a contribué à la fragiliser", a commenté auprès de nos confrères l'avocat de la jeune femme. De son côté, le père de Santiago a refusé son extradition vers la France et est donc toujours détenu aux Pays-Bas.
Quatre jours de cavale avant une interpellation à Amsterdam
Santiago, né deux mois avant terme, avait été soustrait de sa couveuse le 21 octobre par ses parents. Le couple avait ensuite pris la fuite avec leur nourrisson de 17 jours qui avait pourtant besoin d'une "prise en charge médicale constante". Une alerte enlèvement avait été lancée et un mandat d'arrêt européen avait été émis. Le couple et leur enfant ont finalement été retrouvés, en vie et en bonne santé, le vendredi 25 octobre, à Amsterdam. Dans le cadre de cette affaire, deux proches du père de Santiago, un mineur et un majeur, ont été mis en examen le 24 octobre pour enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée et incarcérés provisoirement, rappellent nos confrères.
publié le 7 novembre à 22h38, Quentin Marchal, 6Medias