Faits divers

Émile : une "cellule nationale d'enquête" ouverte pour retrouver l'enfant

L’enquête sur la disparition d’Émile piétine mais grâce au déclenchement d’une cellule nationale d’investigation, elle pourrait prendre un nouveau souffle. Le procureur a annoncé son ouverture mardi 11 juillet.

Faire avancer l’enquête. Depuis la disparition d’Émile, au Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, "aucun indice, aucune information" n’aide les enquêteurs qui piétinent depuis quatre jours. Le procureur de Digne-les-Bains a annoncé mardi 11 juillet la mise en place d’une cellule nationale d’investigation. "Nous en sommes au même point qu’avant-hier et ce n’est pas faute d’avoir multiplié les investigations", a déploré le procureur de la République, Rémy Avon. Mais grâce à l’ouverture de cette cellule, les investigations sur la disparition du garçonnet de 2 ans et demi pourraient prendre un tournant.

Plus de moyens

L’enquête, désormais "nationale" permettra de mobiliser "des moyens régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques, pour pouvoir accomplir toutes les investigations", a annoncé Rémy Avon. Plus de moyens humains sont donc déployés, avec par exemple 25 gendarmes, dont 15 sont issus d’unités de recherche et 10 du groupement territorial du département, selon une information de TF1 info. 10 militaires de la légion étrangère, spécialisés dans le débroussaillage viennent aussi en renfort des 80 personnes issues de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie mobile ainsi que le peloton de la gendarmerie de Haute Montagne, précise France info.

Le déclenchement de cette cellule permet aussi aux enquêteurs de bénéficier de l’aide de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie national (IRCGN). Ils pourront recouper les informations, qu’elles soient nationales ou régionales comme des données de bornage téléphonique, les vidéos de surveillance ou encore les auditions de témoins.

publié le 12 juillet à 12h58, Orange avec 6medias

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