Faits divers

Bordeaux : l'homme qui projetait une "action violente" lors du passage de la flamme olympique mis en examen

© ANDBZ/ABACA/photo d'illustration

Un homme a été mis en examen, jeudi 23 main pour "association de malfaiteurs" après avoir planifié une "action violente" lors du passage de la flamme olympique à Bordeaux (Gironde). Il a été placé sous le régime de contrôle judiciaire, relate BFMTV.

Deux jours après avoir été interpellé, un homme qui projetait une "action violente" à Bordeaux (Gironde) a été mis en examen. Selon BFMTV, cet homme a été remis en liberté sous le statut de contrôle judiciaire. Il avait été interpellé mardi 21 mai, comme l'avait indiqué le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur le réseau X. Le premier flic de France avait indiqué que cet individu était soupçonné de planifier "une action violente lors du passage du relais de la flamme olympique à Bordeaux".

Né en 1998, l'individu n'a pas d'antécédents judiciaires. Lors de sa garde à vue, il a admis avoir envisagé un passage à l'acte sans lieu déterminé, après avoir été victime d'une agression qu'il n'a pas précisée. Le parquet avait réclamé une mise en détention provisoire. La décision du contrôle judiciaire est contestée par le ministère public, qui va faire appel.

Un individu proche d'un mouvement masculiniste et misogyne

L'homme a pu être appréhendé après un signalement sur la plateforme PHAROS après "un message inquiétant pouvant correspondre à une apologie de crime et faisant référence à la tuerie de masse survenue en Californie le 23 mai 2014", explique le parquet de Bordeaux. Le 23 mai 2014, l'américain Elliot Rodger avait tué 6 personnes et blessé 14 personnes avant de se suicider. Il appartenait au mouvement Incel ("célibataires involontaires"), un mouvement masculiniste et misogyne, qui a provoqué des tueries de masse aux États-Unis. Selon les informations de BFMTV, l'individu arrêté avait prévu de mettre fin à ses jours après son action violente, comme l'américain Elliot Rodger. Les proches du Girondin ont déclaré qu'il est "très fragile psychologiquement", mais l'expert psychiatre désigné par le parquet de Bordeaux n'a relevé "aucun trouble particulier".

publié le 23 mai à 20h45, Capucine Trollion, Antoine Grotteria, 6Medias

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