Faits divers

Affaire Jubillar : le pourvoi de Cédric Jubillar rejeté par la Cour de cassation

© Batard Patrick/ABACA (Photo d'illustration)

Dans une ordonnance consultée par Le Parisien, la Cour de cassation a annoncé le rejet du pourvoi formé mi-février par les avocats de Cédric Jubillar. L’enquête va pouvoir reprendre son cours grâce au supplément d’information décidé début février, et bloqué jusqu’alors par cette demande de pourvoi.

Pas de pourvoi pour Cédric Jubillar. C’est la décision rendue par la Cour de cassation, rapporte Le Parisien, ce jeudi 4 avril. Le quotidien francilien, qui a pu consulter l’ordonnance datée du 25 mars, rapporte ainsi les mots du président de la chambre criminelle, qui déclare "qu’il n’y a lieu d’admettre, en l’état, le pourvoi de M. Cédric Jubillar".

Le rejet de la demande de pourvoi, formée par la défense de Cédric Jubillar le 13 février dernier, va permettre à l’enquête de reprendre son cours, puisque l'éventuel pourvoi, qui n’aurait pas impliqué une nouvelle analyse des faits, bloquait l’exécution du supplément d’information, suspendu peu après avoir été décidé début février par la cour d’appel de Toulouse, souligne Le Parisien.

Plusieurs pistes à explorer

C’est notamment un appel téléphonique datant du 22 novembre entre Salem K., un ancien codétenu de Cédric Jubillar, et sa propre mère, qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs, soulignait France Bleu, le 8 février dernier. Durant la discussion, l’homme avait évoqué les noms de Sébastien A. et Sofiane E., tous deux déjà concernés par l’enquête. Le premier, un ancien ami de Cédric Jubillar, avait été entendu par les enquêteurs, car il est propriétaire d’une Peugeot 306 blanche, l’un des véhicules un temps suspectés d’avoir pu transporter le corps de Delphine Jubillar.

Le second, qui fréquentait aussi Cédric Jubillar, avait notamment déclaré aux enquêteurs avoir entendu un discours inquiétant de la part du suspect. "Ça ne se passe pas bien, j’ai envie de la tuer" et "ça m’énerve, la maison, ça avance pas, j’ai envie de l’enterrer", lui aurait-il ainsi confié. Le Parisien ajoute que les enquêteurs doivent encore se pencher sur le cas d’une voyante, qui, en 2022, disait avoir un "contact avec le corps de Delphine" et qui avait désigné une ferme, située non loin de Cagnac-les-Mines, où résidait le couple Jubillar, comme potentiel lieu de séquestration de la victime.

publié le 4 avril à 13h00, Théo Rampazzo, 6Medias

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