Affaire Jubillar : les propos d’un ancien codétenu de Cédric Jubillar interpellent la justice
© Batard Patrick/ABACA (Photo d'illustration)
Dans une conversation téléphonique avec sa mère, un ancien codétenu de Cédric Jubillar a fait mention de deux de ses connaissances, déjà connues de l’enquête. Un témoin a par ailleurs annoncé avoir "des révélations à faire".
Nouveaux éléments dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar. Vendredi 12 janvier, Le Figaro a rapporté que les propos d’un ancien codétenu de Cédric Jubillar avaient interpellés les enquêteurs. Fin novembre, un certain Salem K., enfermé à la prison centrale de Lannemezan, échange avec sa mère par téléphone et évoque l’affaire Jubillar. "Ouais mais y a pas de preuve, y a toujours pas de preuve, y a toujours pas de preuve, donc ciao", lance-t-il. Après quoi, il évoque les noms de Sébastien A. et Sofiane E., indique le quotidien.
Or, ces deux hommes ont déjà été concernés par l’enquête, souligne Le Figaro, qui a pu consulter certains procès verbaux. Le premier, âgé de 33 ans, est devenu ami avec Cédric alors que leurs enfants étaient inscrits dans le même établissement. Il a déjà été entendu par les enquêteurs, car propriétaire d’une Peugeot 306 blanche. Un détail qui avait éveillé la curiosité des enquêteurs, alors qu'un autre codétenu de Cédric Jubillar avait, en décembre 2021, indiqué que le corps de Delphine avait été transporté dans un véhicule blanc, détaille Le Figaro.
"J’ai envie de la tuer"
La seconde personne mentionnée durant de cette conversation téléphonique, Sofiane E., mineur au moment des faits, partageait également le quotidien de Cédric, avec qui il bricolait et fumait du cannabis. Mais surtout, il avait confié aux enquêteurs certaines paroles troublantes relâchées par le principal suspect de l'affaire. "Ça ne se passe pas bien, j’ai envie de la tuer", "ça m’énerve, la maison ça avance pas, j’ai envie de l’enterrer", lui aurait ainsi lancé Cédric Jubillar.
De son côté, La Dépêche rapporte qu’un témoin aurait "des révélations à faire", sur la disparition de Delphine Jubillar. Le parquet de Toulouse en a été informé et l’homme pourrait prochainement être entendu par la justice.
publié le 13 janvier à 10h50, Théo Rampazzo, 6Medias
