La question du jour :

Selon vous, Gabriel Attal doit-il se soumettre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale ?

Oui
Non
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Selon vous, Gabriel Attal doit-il se soumettre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale ?

Premier ministre depuis mardi 9 janvier, Gabriel Attal est déjà pointé du doigt par la gauche. Ce dimanche, le patron des communistes Fabien Roussel a demandé au nouveau chef du gouvernement chez BFM Politique de se soumettre au vote de confiance. Si l’hypothèse a déjà été écartée, l’opposition menace de déposer une motion de censure.

Gabriel Attal, dans le viseur de la gauche. Nommé chef du gouvernement mardi 9 janvier par Emmanuel Macron, Gabriel Attal a été la cible de Fabien Roussel ce dimanche chez BFM Politique en partenariat avec Le Parisien. Le patron du Parti communiste a demandé au Premier ministre “de garantir qu’il y aura un vote de confiance (à l’Assemblée nationale) et qu’il n’y aura plus de 49.3“ avant de faire référence au gouvernement d’Élisabeth Borne : “On vous demande une petite chose, Monsieur le Premier ministre, on voudrait voter. On nous a supprimé 23 fois notre vote sur des budgets, par des 49.3.“

En outre, la gauche veut pousser le nouveau gouvernement du Premier ministre se soumette à un vote de l’Assemblée. Une idée évoquée avant même que Gabriel Attal ne soit choisi par le président de la République. La veille de la nomination du nouveau chef du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon plaidait aussi pour un vote dans une publication sur X (ex-Twitter) : “Sommes-nous encore une démocratie parlementaire ? Le nouveau Premier ministre va nous le montrer s’il demande un vote de confiance à l’Assemblée nationale. On saura alors qui est gouvernemental. Sinon motion de censure et on saura qui est l’opposition. C’est comme ça dans TOUTES les démocraties.“

Une tradition rompue par Borne

Si l’article 49 de la Constitution n’oblige pas le Premier ministre en fonction à se soumettre à un vote de confiance à l’issue de son discours de politique générale, tous les chefs du gouvernement sauf une s’y sont prêtés depuis 1993 : Élisabeth Borne. En 2022, elle avait décidé de s’en passer après l’obtention d’une majorité relative lors des élections législatives. Pour rappel, le Premier ministre engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement et son programme lors d’un vote de confiance. Si celui-ci est désapprouvé, le gouvernement doit démissionner selon l’article 50 de la Constitution.

publié le 15 janvier à 07h00, Quentin Martins, 6Medias

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