"Une vraie nuisance" : Boris Johnson s'attaque à Emmanuel Macron dans ses mémoires
© PA Photos/ABACA - Emmanuel Macron et Boris Johnson au G7 de Schloss Elmau, en juin 2022.
Dans ses mémoires intitulées "Déchaîné" (Unleashed), dont le Daily Mail publie un avant-goût, Boris Johnson revient sans concession sur ses années de collaboration avec Emmanuel Macron, qu'il accuse d'avoir voulu nuire aux intérêts du Royaume-Uni en faisant échouer le Brexit.
Une critique acide envers Emmanuel Macron signée Boris Johnson. L'exubérant ancien Premier ministre britannique ne mâche pas ses mots à l'égard du président français. Dans Déchaîné, ses mémoires au titre évocateur à paraître le 10 octobre, il qualifie le chef de l'État de "vraie nuisance", évoquant leurs échanges diplomatiques lorsqu'il était au pouvoir, entre 2019 et 2022. Ces extraits, publiés lundi 30 septembre et relayés par le Daily Mail, où il a officié en tant que chroniqueur, laissent apparaître une plume à l'image de l'ex-locataire de Downing Street.
Emmanuel Macron aurait voulu "rendre fou le peuple britannique"
"Sur certains sujets, je crains de l'avoir soupçonné d'être une vraie nuisance", écrit Boris Johnson à propos d'Emmanuel Macron, citant pour exemple le délicat dossier de l'immigration illégale entre la France et le Royaume-Uni, que le président français aurait "utilisé" à ses fins : "Il m'a semblé au moins possible qu'il ait [...] discrètement permis à un nombre suffisamment important de migrants de traverser", glisse-t-il. Selon Boris Johnson, la stratégie d'Emmanuel Macron était on ne peut plus claire : "Rendre fou le peuple britannique, et saper l'un des enjeux les plus importants du Brexit, qui était de reprendre le contrôle de nos frontières", suppose-t-il encore.
L'autre bombe lâchée par l'ancien chef de l'État britannique dans son livre concerne la Couronne : Elizabeth II serait morte d'un "cancer des os", une maladie dont aurait souffert la souveraine décédée il y a deux ans, et qu'elle se serait efforcée de cacher. "Elle s'était fixée pour objectif de tenir jusqu'à la passation de pouvoir", affirme Boris Johnson. Des révélations dont doute Chris Ship, spécialiste de la royauté britannique : "La reine Elizabeth II avait choisi de ne pas divulguer son état de santé", a tweeté ce dernier, jugeant "peu probable" que Boris Johnson ait eu son autorisation pour divulguer un tel secret.
publié le 1 octobre à 13h32, Joanna Wadel, 6Medias