Salon de l'agriculture : Prisca Thévenot dénonce la violence d'"une centaine d'ultras" proches du RN
© Joly Victor/ABACA - Prisca Thévenot, le 10 février dernier.
Après les heurts ayant émaillé la venue d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, samedi 24 février, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, a dénoncé sur RMC la violence d'une "centaine d'ultras" ayant repris des slogans associés au Rassemblement national.
Dans un contexte de forte mobilisation des agriculteurs, l'exécutif a connu un accueil mouvementé depuis l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris, samedi 24 février. Ce jour-là, la venue du président de la République Emmanuel Macron avait provoqué des heurts opposant des agriculteurs aux CRS. Dans Le Figaro, le chef de l'État avait concédé que sa sortie avait provoqué "le bordel" et attaqué le syndicat Coordination rurale. Lundi, sur RMC, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, a quant à elle dénoncé "une minorité, une centaine d'ultras", venus "en découdre".
"Nous ne devons absolument jamais accepter que la violence prenne le pas", a-t-elle poursuivi. La ministre chargée du Renouveau Démocratique a également déploré que le slogan "on est chez nous", emprunté au Rassemblement national, ait été entendu à l'accueil du président. "Avec l'origine qui est la mienne, avec l'histoire qui est la mienne et (qui est) la raison pour laquelle je me suis engagée, nous ne devons pas tolérer ce genre de propos", a dénoncé Prisca Thévenot.
Un syndicat lié au Rassemblement national ?
Le syndicat de la Coordination rurale est régulièrement associé au Rassemblement national. Après sa venue au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron lui-même avait affirmé que des décideurs locaux du syndicat étaient "engagés de manière très officielle au Rassemblement national", les accusant également de ne pas avoir appelé au calme. Et Prisca Thévenot de regretter que le Salon de l'agriculture, ce "moment attendu par de nombreuses familles, par de nombreux Français", se soit ouvert sur ces scènes.
publié le 26 février à 12h45, Emmanuel Davila, 6Medias