À Marseille, Gérald Darmanin veut "taper aux portefeuilles" des narco bandits
© Berzane Nasser/ABACA
En déplacement à Marseille jeudi 2 janvier, Gérald Darmanin a confirmé sa feuille de route au ministère de la Justice avec une cible persistante : lutter contre "l’augmentation généralisée de la criminalité dans la vie quotidienne".
Depuis son retour au sein du gouvernement, et sa nouvelle prise de poste en tant que garde des Sceaux, Gérald Darmanin multiplie les déplacements et les prises de parole qui les accompagnent. À Marseille (Bouches-du-Rhône), dans une ville qu’il connaît bien pour s’y être rendu de nombreuses fois lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il s’est voulu très ferme avec la lutte contre le narcotrafic en ciblant "le blanchiment d’argent" et la "criminalité organisée".
Le ministre de la Justice a indiqué vouloir généraliser la confiscation des "biens mal acquis" avant même le jugement pour lutter contre le narcotrafic, assurant que "nous sommes dans un point de bascule pour la République".
Des réunions avec différents acteurs du tribunal judiciaire
Si Gérald Darmanin a "apporté son soutien" au personnel de la justice, des greffiers et des magistrats victimes de menaces, son combat rappelait celui mené lorsqu’il était à la Place Beauvau. Mais peu importe le costume, le nouveau ministre de la Justice veut marquer les esprits dès ses premiers pas en 2025. En ne changeant ni de méthode, ni de lieu d’action, Gérald Darmanin a évoqué une nouvelle fois les problématiques carcérales : "On sait que les peines de prison ne sont pas totalement dissuasives pour les plus grands délinquants", a assuré le député du nord qui multiplie les visites des prisons françaises.
Toujours sur les questions liées au narcotrafic, il a répété vouloir l'isolement en prison des cent plus grands narcotrafiquants du pays : "Nous devons discriminer mieux les détenus, pour pouvoir faire comprendre aux citoyens que nous luttons avec efficacité" a-t-il précisé.
publié le 2 janvier à 15h20, Teddy Perez, 6Medias
