Politique

Législatives 2024 : "Le macronisme, c'est terminé", fustige François Hollande, en campagne en Corrèze

© Haedrich Jean-Marc/Pool/ABACAPRESS.COM

De retour en politique, François Hollande, candidat en Corrèze, a critiqué le gouvernement lors de sa campagne pour les législatives sous la bannière du Nouveau Front populaire. Samedi 22 juin, l'ancien président entend mettre fin au "macronisme", relève Sud Ouest.

La campagne fait rage entre le camp présidentiel et le Nouveau Front populaire. En première ligne, l'ancien chef de l'État François Hollande s'en est pris à Emmanuel Macron, samedi 22 juin, souligne Sud Ouest. "Le macronisme, c'est terminé. Si tant est que ça ait existé, mais c'est terminé (…). Ce qu'il a pu, à un moment, représenter, c'est terminé", a-t-il martelé. Candidat en Corrèze pour le parti socialiste, sous la bannière du Nouveau Front populaire, François Hollande, 69 ans, assure toutefois ne pas nourrir d'hostilité particulière contre son ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron. "Je n’ai aucun compte à régler", a-t-il assuré.

Hollande de retour dans l'arène politique

Depuis la fin de son mandat présidentiel en 2017, François Hollande n'avait pas exercé de position politique de premier plan. "Je n’avais pas prévu de me mettre dans une quelconque élection", a confié l'ancien chef de l'État. Néanmoins, face à la montée de l'extrême droite et face à l'urgence provoquée par la dissolution, François Hollande a fait un retour remarqué. "Il a fallu qu’un événement grave se produise", a-t-il commenté, qualifiant le résultat du scrutin européen de "choc". Pour autant, ce choc ne justifiait pas une dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, selon François Hollande.

Revenu dans l'arène politique, il n'entend pourtant pas concurrencer le camp macroniste aux prochaines élections présidentielles ; ses ambitions se limiteraient aux élections législatives afin d'être "un député qui aura à appeler à la responsabilité dans toutes circonstances" dans son fief de Corrèze.

publié le 22 juin à 18h40, Angéline Da Costa, 6Médias

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