Politique

Karim Bouamrane à Matignon ? Le socialiste ouvert à l'idée, mais...

© Paoloni Jeremy/ABACA - Le nom de Karim Bouamrane revient de plus en plus souvent et plairait à la macronie pour Matignon.

Le maire socialiste de Saint-Ouen fait partie des noms qui reviennent avec répétition pour être nommé à Matignon. Dans une interview à TF1 vendredi 30 août, il s'est dit "en capacité" d'assumer la fonction, en posant des conditions.

Après Bernard Cazeneuve, le nom d'un autre socialiste commence à largement tourner pour obtenir le poste de Premier ministre. Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen, est revenu sur ces rumeurs lors d'une interview à TF1 vendredi 30 août dans la matinée. S'il n'est "candidat à rien", l'édile se sent "en capacité" d'aller à Matignon. "Si mon téléphone sonne, si le président de la République me dit 'Bonjour, M. Bouamrane, vous souhaitez devenir Premier ministre ?', je prendrai l'information et je me retournerai vers ma formation politique le Parti socialiste, et je vais discuter exactement des moyens pour pouvoir y arriver", précise-t-il.

En cas de proposition, le socialiste ne veut donc pas accepter le dos de son camp. Sa condition : que "le parti socialiste, le parti communiste, le parti écologiste et toutes celles et ceux qui constituent le Nouveau Front populaire se disent 'on est d'accord, on est OK pour trouver un chemin'".

"Les chemins du compromis"

S'il veut trouver "les chemins du compromis", il fait la différence avec la "compromission", sans préciser ce qui en serait, selon lui. Karim Bouamrane a également confié avoir été en contact "avec les personnes qui travaillent autour du Président". "Ce qui doit prévaloir c'est l'intérêt général de la nation", insiste-t-il.

Et de glisser : "Je soutiens toutes les personnes susceptibles de porter des mesures sociales urgentes", même si c'est Ségolène Royal ou Bernard Cazeneuve. "On peut même citer Olivier Giroud et Zinédine Zidane (...) Le sujet c'est moins la question de noms qu'une question de méthode et de chemin", insiste-t-il.

publié le 30 août à 14h16, Martin Pereira, 6Medias

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