Politique

"Incompréhensible" : Élisabeth Borne évoque les rumeurs sur son homosexualité

© Capture d'écran France Inter - Elisabeth Borne sur France Inter, mercredi 23 octobre.

L'ancienne Première ministre a évoqué les rumeurs sur sa supposée homosexualité, mercredi 23 octobre sur France Inter. "Je n'aurais pas eu de problème pour le dire" si tel était le cas, a-t-elle affirmé, estimant que les personnalités politiques n'ont aujourd'hui "aucun problème pour dire qu'(elles) sont homosexuelles".

Élisabeth Borne a jugé "incompréhensibles" les rumeurs d'homosexualité à son sujet, mercredi 23 octobre sur France Inter. "J'ai trouvé ça incroyable qu'on puisse imaginer qu'à l'heure où l'on est, j'aurais pu être homosexuelle et ne pas le dire", s'est-elle étonnée, arguant du fait que "des tas d'hommes et de femmes politiques n'ont aucun problème pour dire qu'ils sont homosexuels".

"J'ai essayé d'expliquer que si je l'avais été, je n'aurais pas eu de problème pour le dire", a poursuivi l'ancienne Première ministre, désormais députée Renaissance. "Quand vous les démentez, on dit : ça veut bien dire qu’il y a quelque chose, qu’il y a anguille sous roche. Si vous ne le démentez pas, on dit : voyez, elle ne le dément même pas donc ça doit être vrai. Ce sont les aléas de la vie politique."

Gabriel Attal s'était dit fier de pouvoir assumer "ouvertement son homosexualité"

Lors de son arrivée à Matignon en janvier dernier, son successeur Gabriel Attal avait salué la possibilité d'être Premier ministre "en assumant ouvertement son homosexualité". Fin septembre, au moment de passer à son tour le flambeau à Michel Barnier au poste de Premier ministre, il s'était inquiété de possibles reculs sur les droits individuels. "Je demanderai au Premier ministre d’affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l’IVG, les droits LGBT", avait-il promis, alors que la gauche avait critiqué Michel Barnier pour son vote contre la dépénalisation de l'homosexualité en 1981.

publié le 23 octobre à 15h05, Emmanuel Davila, 6Medias

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