Politique

Immigration, carburants, écologie... ce qu'a dit Emmanuel Macron dans son interview à TF1 et France 2

© Stevens Tomas/ABACA

Le président de la République était l’invité des JT de TF1 et France 2 dimanche 24 septembre. Il a abordé plusieurs sujets, dont l’immigration et la hausse des prix du carburant.

Après une semaine chargée, rencontres avec le roi Charles III et le pape François, Emmanuel Macron était l’invité des JT de 20 Heures sur TF1 et France 2 dimanche 24 septembre. Lors de cette interview animée par Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse, le président de la République a longuement répondu à l’appel du souverain pontife lors de sa visite à Marseille, qui a demandé "une responsabilité européenne sur l’accueil des migrants".

"L'Europe doit jouer groupé"

"Le pape a raison d'appeler à ce sursaut contre l'indifférence. Nous, Français, nous faisons notre part. On a un modèle social qui est généreux mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde", a déclaré le chef de l’État. Précisant ensuite : "On ne peut pas laisser les Italiens seuls. On doit avoir une approche cohérente avec les pays d'origine. L'Europe doit jouer groupé". Parmi les solutions proposées par Emmanuel Macron, celle d’une aide apportée aux pays d’Afrique d’où partent les migrants, notamment pour démanteler les réseaux de passages. "Je veux qu’on exporte des experts et du matériel en Tunisie et en Algérie pour démanteler ces réseaux", a-t-il indiqué.

Une nouvelle aide carburant pour les plus modestes

Le président de la République a ensuite abordé le sujet de l’inflation, et plus précisément celui des carburants. "On va demander à ce que personne ne fasse de marge et qu'on vende l'essence à prix coûtant", a déclaré le chef de l’État, alors que la demande du gouvernement, à savoir vendre à perte, aux distributeurs à été refusée. Sur le sujet du carburant, Emmanuel Macron a annoncé également une nouvelle aide, jusqu’à "100 euros par voiture et par an », qui sera limitée aux « personnes qui travaillent et qui ont besoin de rouler".

La fin du charbon

Sur l’écologie, le président de la République l’assure, "on a fait la moitié du chemin, car on a réduit deux fois plus vite nos émissions de CO2 ces cinq dernières années". À propos du charbon, l’objectif fixé est 2027, avec la fermeture des "deux centrales à charbon qui vont être converties à la biomasse". "On sera parmi les premiers en Europe à sortir du charbon", s’est félicité le dirigeant. Emmanuel Macron a également annoncé que les chaudières à gaz ne seront pas interdites. "Mais on va développer les pompes à chaleur, car c’est intelligent et ça produit des économies. On va tripler la production", a-t-il précisé.

La France va quitter le Niger

Enfin, le président de la République a parlé de la situation au Niger après le coup d’État d’il y a quelques semaines. Emmanuel Macron a annoncé le rappel de l’ambassadeur de France au Niger "dans les prochaines heures". Il a précisé aussi que les soldats français allaient quitter le pays "dans les semaines et les mois qui viennent". Le retrait sera total à la fin de l’année.

publié le 24 septembre à 20h47, Romain Strozza, 6Medias

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