Politique

François Hollande sort du silence après la vente de son si célèbre scooter

© Lionel Urman / Panoramic

Le célèbre scooter de François Hollande a été cédé aux enchères, dimanche 26 mai, pour 25 420 euros lors d’une vente en Indre-et-Loire. Mercredi 29 mai, l’ancien Président a réagi avec humour à cette affaire.

Le scooter de l’amour que François Hollande utilisait en 2014 pour retrouver Julie Gayet, alors qu’il était en couple avec Valérie Trierweiler, a un nouveau propriétaire. Il a été cédé dimanche 26 mai en Indre-et-Loire lors d’une vente aux enchères pour 25 420 euros à un musée de l’automobile privé du Maine-et-Loire, lit-son sur le site de la Maison de vente aux enchères Rouillac. "Ce scooter fait partie de l’histoire de France. Je le présenterai parmi les 120 véhicules que je possède déjà, qui vont de 1922 à aujourd’hui", a déclaré l’acheteur, Denis Bréhéret, au téléphone, rapporte franceinfo.

Son prix de départ était de 10 000 euros. Mercredi 29 mai sur la radio Mouv’, François Hollande a réagi avec humour à la nouvelle concernant son ancien scooter Piaggio, a expliqué aussi franceinfo ce mercredi. "J’ai d’autres biens personnels que je peux mettre à disposition pour des ventes de charité si c’est nécessaire", a commenté l’ancien Président. Selon lui, il y a "une survalorisation de l’outil lui-même" et "neuf, ça vaut moins cher", a-t-il ajouté avec humour. Le scooter datant de 2010 et ayant plus de 30 000 kilomètres au compteur est effectivement loin de valoir le prix déboursé par le propriétaire du musée. Puis François Hollande a coupé court au sujet en précisant qu’il s’agissait d’un acte "privé" et qu’il n’avait "pas plus de commentaires à faire".

Trois autres acheteurs voulaient le scooter

Comme on peut le lire sur le site de la maison de vente aux enchères Rouillac, trois autres acheteurs souhaitaient acquérir le scooter de l’amour : le musée des Beaux-Arts de Tours, un musée new-yorkais et celui des Arts décoratifs à Paris. "La vente de ce scooter emblématique a suscité une grande curiosité dans la presse française et internationale, en raison de son histoire particulière liée à la présidence de François Hollande qu'il a fait vaciller", a confié le commissaire-priseur Aymeric Rouillac.

publié le 30 mai à 13h57, Capucine Trollion, 6Medias

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