Politique

"Bla bla", "bricolage"… l’opposition peu convaincue par l’interview de Macron

Après la prise de parole du président de la République sur TF1 et France 2, de nombreux membres de l’opposition se sont exprimés pour critiquer les différentes annonces du chef de l’État.

Quelques minutes après l’interview d’Emmanuel Macron lors des JT de 20 Heures sur TF1 et France 2, des personnalités politiques se sont exprimées sur les réseaux sociaux ou sur des plateaux télévisés pour critiquer la prise de parole du chef de l’État. Le premier à avoir donné son avis est Julien Bayou, député d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui a écrit sur X (anciennement Twitter) : "Une interview pour ne rien dire, une intervention qui ne sert qu’à tenter de masquer la contre-performance de ses troupes aux sénatoriales et l’incapacité du macronisme à lancer dans les territoires." Toujours à gauche, Sandrine Rousseau, également députée EELV, s’est contentée de trois mots sur X : "Bla. Bla. Bla."

Emmanuel Macron "ment"

Du côté de La France Insoumise (LFI), Mathilde Panot, la présidente des députés LFI, a accusé Emmanuel Macron de mentir sur ces propos concernant l’inflation. "Macron ment. Le code du commerce permet à la Première Ministre de bloquer les prix par simple décret. La France a faim. Mais Macron préfère supplier les industriels. Un président incapable", a-t-elle écrit sur X. Le président de la commission des Finances, Éric Coquerel, estampillé LFI, a lui attaqué les propos du président sur l’immigration. Selon lui, "la France ne prend pas sa part" car le taux de réfugiés accueilli a diminué ces dernières années, explique-t-il sur X.

"Une intervention pour rien"

À droite, Éric Ciotti, le président des Républicains, a été invité à réagir sur les antennes de BFMTV. "Je m’interroge sur le sens de cette intervention. Pourquoi le président de la République a-t-il parlé ce soir ? Était-ce pour allumer un contre-feu à la victoire de la droite au Sénat ? C’était une intervention pour rien avec très peu d’annonces et très peu de messages", a-t-il jugé au micro de BFMTV. Mêmes propos pour le député du Rassemblement national, Sébastien Chenu, jugeant les annonces du chef de l’État comme du "bricolage". "Ce dispositif est bidon et dispensable" a-t-il notamment précisé à propos de l’aide carburant de 100 euros sur BFMTV.

publié le 24 septembre à 22h17, Romain Strozza, 6Medias

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