Politique

100 premiers jours, Bayrou : ce qu’il faut retenir de l’intervention de Gabriel Attal sur France 2

© Capture d'écran France 2 - Gabriel Attal sur le plateau de l'Evenement, sur France 2, jeudi 8 février

Après l’annonce de la seconde partie de son gouvernement, Gabriel Attal était invité de l’émission "L’Événement" sur France 2. Il a notamment détaillé sa feuille de route et est revenu sur les polémiques qui ont agité ces dernières semaines.

"Un gouvernement d’action et de résultats". C’est ce qu’a clamé Gabriel Attal, jeudi 8 février, sur France 2 à l’occasion de sa venue dans l’émission "L’Événement". Le Premier ministre était interrogé alors qu’une petite heure auparavant seulement, la présidence de la République publiait son communiqué annonçant la nomination de la seconde partie de son gouvernement.

Parmi les changements : le remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale par Nicole Belloubet. Gabriel Attal a reconnu que "les conditions n’étaient plus réunies" pour que la première soit maintenue rue de Grenelle, au vu des polémiques qui ont suivi sa nomination, sur la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé. "On a vu qu’il y avait eu un trouble, un malaise, elle s’en est d’ailleurs expliquée, elle s’est excusée", a simplement déclaré le Premier ministre, insistant sur sa volonté dorénavant "d’avancer pour l’école".

Les urgences des 100 premiers jours de Gabriel Attal à Matignon

Maintenant que son gouvernement est au complet, Gabriel Attal a également défini les "urgences" de ses 100 premiers jours en tant que Premier ministre. Sa "grande priorité" reste les jeunes, a-t-il affirmé sur France 2. Notamment leur santé mentale : "il y a une augmentation préoccupante des malaises, des dépressions, voire même des pensées suicidaires chez nos jeunes", a-t-il constaté. A ce titre, il entend renforcer les besoins en médecine scolaire et améliorer le dispositif de soutien psychologique proposé aux élèves.

Ses deux autres urgences sont le logement, et notamment la question de la priorisation des profils pour les logements sociaux. Gabriel Attal veut agir vite : "il faut prendre des mesures fortes pour inciter à construire davantage (...) Aujourd'hui, il y a un problème d'offre et de demande." Enfin, dernière urgence de ses 100 premiers jours à Matignon, la santé. Le Premier ministre s’engage sur ce dernier point : il y aura "un service d’accès aux soins dans tous les départements et territoires d’ici à l’été." Quant à la réforme du SMIC, Gabriel Attal souhaite "remettre la situation à plat". Selon lui, il faut "qu'on ait une première étape dans les lois financières présentées en septembre prochain."

Le cas François Bayrou

Le Premier ministre est également revenu sur le refus de François Bayrou de rejoindre le gouvernement. Le patron du MoDem était pressenti pour intégrer l’exécutif, à l’Éducation nationale ou aux Armées. Mercredi, il avait annoncé avoir refusé en raison d’un désaccord politique avec la ligne Macron-Attal. Pour autant, le chef du gouvernement a assuré sur France 2 qu’il avait "un grand respect et une forme d’admiration sincère" pour François Bayrou. Celui-ci est "un pilier de notre majorité et de la vie politique française". Et Gabriel Attal d’insister pour clore tout débat : "je ne parlerai pas d’incident, encore moins de crise politique".

publié le 8 février à 22h01, Ambre Deharo, 6Medias

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