Monde

Royaume-Uni : le gouvernement a réfléchi à une solution radicale au début de la pandémie

© Photo libre de droit / Pixabay - Le gouvernement britannique a émis l'hypothèse de tuer les chats domestiques pour éviter la prolifération du Covid-19.

Au printemps 2020, lorsque la pandémie de Covid-19 a éclaté dans le monde, les gouvernements des quatre coins de la planète ont été pris de court et ont imaginé plusieurs mesures. Au Royaume-Uni, l’hypothèse a été émise de tuer tous les chats domestiques, suspectés de transmettre la maladie.

La pandémie a donné lieu à des mesures sans précédent partout dans le monde. Les gouvernements ont été mis à rude épreuve face à une situation inédite et une maladie totalement inconnue qui proliférait à vitesse grand V. Au Royaume-Uni, le ministère de la Santé a hésité à prendre une décision drastique et on ne peut plus impopulaire, révèle le média anglo-saxon Independent.

"Il a été question à un moment donné de demander au public d'exterminer tous les chats de Grande-Bretagne", a avoué lord Bethell, adjoint de Matt Hancock, secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale, au moment de la pandémie. "Pouvez-vous imaginer ce qui se serait passé si nous avions voulu faire ça ?", a-t-il ajouté. Une hypothèse rapidement balayée.

Le ministre de la Santé dans la tourmente

"Il ne faut pas oublier le peu de connaissances que nous avions de cette maladie. À un moment, nous ne savions vraiment pas si les animaux domestiques pouvaient transmettre la maladie", se défend lord Bethell. Des informations qui fuitent au moment où le quotidien d’information The Telegraph a publié une enquête sur la gestion de la pandémie par Matt Hancock.

Des messages WhatsApp du secrétaire d’État ont été révélés. Le membre des conservateurs est accusé d’avoir rejeté les tests Covid pour les personnes entrant dans les EHPAD. The Telegraph révèle que le professeur Chris Whitty, médecin en chef du pays, a recommandé un test pour tous les visiteurs. Le ministre a finalement opté pour des tests obligatoires uniquement pour les personnes venant des hôpitaux afin de ne pas "brouiller les pistes".

publié le 2 mars à 16h20, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux