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Mort du chef du Hezbollah : "Les États-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre", déclare Joe Biden

© Chris Kleponis / CNP / ABACA

Le président américain a réagi le 28 septembre à l'annonce de l'élimination de Hassan Nasrallah par l'armée israélienne. Joe Biden estime qu'il s'agit d'une "mesure de justice pour ses nombreuses victimes" et réaffirme son soutien à l'état hébreu.

Les frappes israéliennes se sont intensifiées ces derniers jours dans le sud de la capitale libanaise, visant à débusquer et éliminer le chef du Hezbollah. Le 28 septembre, l'armée de l'état hébreu annonçait avoir ciblé le quartier général de l'organisation islamiste à Beyrouth, tuant dans l'attaque, Hassan Nasrallah. Une information confirmée par le Hezbollah en début d'après-midi samedi. Parmi les réactions diplomatiques à cette annonce, Massoud Pezeshkian, le président de l'Iran - pays allié du Hezbollah libanais - a dénoncé un "crime de guerre flagrant".

Benjamin Netanyahu, prenant la parole dans la soirée, s'est félicité de cette opération militaire : "Nous avons réglé nos comptes" se réjout-il. Le Premier ministre israélien juge que son pays se trouve à "un tournant historique" et que la mort du chef de Nasrallah "fait avancer" le retour des otages retenus à Gaza.

les citoyens américains exhortés à quitter le Liban

Plusieurs pays, dont la France, s'inquiétant du risque d’une "guerre totale", réclament un cessez-le-feu immédiat. Netanyahu, rejette avec virulence cette demande, voyant dans l'ONU une "farce méprisante" gangrénée par l'antisémitisme. Le 28 septembre, comme l'indique AP News, il a pu compter sur l'intervention de son principal allié, les États-Unis. Le président américain, Joe Biden, a en effet déclaré dans un communiqué publié par la Maison Blanche, que cette élimination était "une mesure de justice" pour "les nombreuses victimes" de Hassan Nasrallah, "dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais". Selon lui, Nasrallah a "pris la funeste décision de s'allier au Hamas et d'ouvrir un front commun contre Israël". Ajoutant : "Les États-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre". La vice-présidente de Biden, Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle américaine, a appuyé ces propos, en qualifiant Nasrallah de "terroriste avec du sang américain sur les mains".

Un peu plus tôt, le département d'État américain a ordonné le départ des familles des employés de son ambassade au Liban "en raison de la situation sécuritaire volatile et imprévisible à Beyrouth" exhortant "les citoyens américains à quitter le pays tant que des options commerciales demeurent disponibles".

Dans la soirée, la France, par le biais du Quai d'Orsay, a répété dans l'après-midi être "opposée à toute opération terrestre" au Liban.

publié le 28 septembre à 22h26, Sabrina Guintini, 6Medias

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