Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "l'antisémitisme règne à l'ONU"
© Michael Kappeler/DPA/ABACA
Devant les Nations Unies le 27 septembre, Benjamin Netanyahu a dénoncé "les fausses accusations de génocide à Gaza" et réaffirme que "Israël se battra jusqu'à une victoire totale".
Le Premier ministre israélien a pris la parole lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, où il a dénoncé "un déferlement d'antisémitisme" dans les allocutions de plusieurs nations ces derniers jours. Devant un auditoire clairsemé - certains diplomates, dont le représentant de l'Autorité palestinienne, ayant choisi de quitter la salle - Benjamin Netanyahu n'a pas retenu ses coups contre ceux qu'il accuse de vouloir "diaboliser l'État juif", sans nommer qui que ce soit. "L'antisémitisme règne à l'ONU" a-t-il lancé, "tous les discours que vous avez entendus, toute cette hostilité, ça ne concerne pas Gaza mais Israël. Tant que l'État juif ne sera pas traité comme les autres nations, l'ONU sera considérée comme une farce". Un discours marqué par une très nette distinction entre deux axes : ceux qui sont "du côté du bien" et "ceux qui sont du côté du mal". Ceux-là, estime Netanyahu, "devraient avoir honte". Car selon lui, "les réels criminels de guerre se trouvent en Syrie, à Gaza, au Liban, au Yémen".
"Israël gagnera cette bataille"
Le Premier ministre israélien a également vivement réfuté toute volonté d'affamer les populations de Gaza - des accusations "absurdes", et réaffirmé avec fermeté : "Israël gagnera cette bataille" contre le Hamas, jugeant que depuis des générations "nous avons été massacrés sans que personne lève le doigt pour nous défendre". En l'absence d'une reddition du Hamas, Israël "se battra jusqu'à une victoire totale", avec pour boussole la libération des citoyens retenus en otage depuis l'assaut terroriste du 7 octobre 2023. Précisant que l'armée israélienne "a détruit 23 des 24 bataillons du Hamas à Gaza", il promet que "Israël veut la paix".
Deux jours avant le discours de Benjamin Netanyahu, le président français, Emmanuel Macron, avait souhaité devant la même assemblée, "que soient prises les dispositions nécessaires pour restaurer l'autorité palestinienne dans ses fonctions et rendre à nouveau possible la vie, tout simplement".
publié le 27 septembre à 16h50, Sabrina Guintini, 6medias