Monde

Israël-Hamas : le chef de l'ONU appelle à un "cessez-le-feu humanitaire"

Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a demandé "un cessez-le-feu humanitaire" à Gaza, samedi 28 octobre, rapporte Le Figaro. Il s'est dit "surpris par une escalade sans précédent". L'armée israélienne multiplie les bombardements sur la bande de Gaza depuis la veille.

La situation humanitaire à Gaza préoccupe les Nations unies. Le secrétaire général de l'organisation, Antonio Guterres, a demandé "un cessez-le-feu humanitaire", samedi 28 octobre, alors que les bombardements israéliens se multiplient depuis la veille. "Malheureusement, au lieu d'une pause, j'ai été surpris par une escalade sans précédent des bombardements et de leurs effets dévastateurs, compromettant les objectifs humanitaires", a-t-il regretté depuis Doha, au Qatar. Il s'agit de sa première déclaration depuis la nuit de bombardements et d'incursion de l'armée israélienne dans l'enclave palestinienne vendredi soir, note Le Figaro.

Tsahal a appelé les civils se trouvant au nord de la bande de Gaza à quitter les lieux en urgence, assurant que leur départ ne serait que temporaire. "Le gouvernorat de Gaza est devenu un champ de bataille. Les lieux d'abris et l'ensemble du gouvernorat ne sont pas sûrs", a encore déclaré l'armée israélienne, dans un message qu'elle assure avoir délivré aux habitants de Gaza via des tracts largués sur place, alors que l'accès à Internet a été coupé à Gaza.

L'Arabie saoudite, qui avait amorcé un rapprochement avec l'État hébreu avant les violences de ces dernières semaines, a de son côté dénoncé dans un communiqué "toute opération terrestre menée par Israël en raison des menaces pour la vie des civils palestiniens". Elle a également évoqué "des violations flagrantes et injustifiées du droit international contre le peuple palestinien frère" et souhaite "permettre aux organisations humanitaires et de secours de fournir une aide humanitaire" aux civils.

Le Hamas exige la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël pour relâcher les otages

Ce samedi, la branche militaire du Hamas s'est dite prête à relâcher les otages israéliens, qu'elle détient depuis son attaque en Israël le 7 octobre, à condition que tous les Palestiniens incarcérés en Israël soient libérés. Ils seraient 5 000 à être détenus dans le pays, d'après les chiffres communiqués le 10 juillet par les Nations unies. "Le prix à payer pour le grand nombre d'otages de l'ennemi qui sont entre nos mains est de vider les prisons de tous les détenus", a déclaré dans un enregistrement vidéo le porte-parole de la branche militaire, Abou Obeida, rapporte franceinfo.

publié le 28 octobre à 18h40, Emmanuel Davila, 6Medias

Liens commerciaux