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États-Unis : l’Iran accusé d’avoir piraté la campagne de Donald Trump

© DPA/ABACA (Photo d'illustration)

Alors que le bureau de campagne du candidat républicain affirme avoir été victime d’une cyberattaque ayant fait fuiter des documents, les accusations du camp de Donald Trump se portent vers l’Iran, rapporte BFMTV.

La campagne présidentielle américaine en vue du scrutin de novembre prochain est décidément bien mouvementée. Après la tentative d’assassinat de Donald Trump ou encore le retrait de Joe Biden, voilà que le QG de campagne du candidat républicain a été victime d’une cyberattaque, ont affirmé ses équipes, samedi 10 août.

Selon BFMTV, des documents internes auraient ainsi fuité et été communiqués ou proposés à différents médias, tels que Politico, qui reconnaît avoir reçu "des courriels provenant d'un compte anonyme contenant des documents provenant de l'intérieur des opérations de Trump". Parmi ces fichiers, des informations datant du 23 février dernier sur James David Vance, sénateur de l’Ohio récemment désigné par Donald Trump pour être son vice-président en cas de victoire, souligne la chaîne d’information en continu.

Soupçonné, l’Iran nie toute implication

Pour les équipes de l’homme d’affaires, cela ne fait aucun doute, "ces documents ont été obtenus illégalement auprès de sources étrangères hostiles aux États-Unis, dans le but d’interférer avec l’élection de 2024 et de semer le chaos dans notre processus démocratique", a ainsi déclaré Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Donald Trump, souligne Politico. Et les soupçons de l’entourage du candidat se portent vers l’Iran, en raison d’un rapport publié par Microsoft, vendredi 9 août, qui affirme qu’un "haut responsable de l’équipe de campagne présidentielle" a reçu "un courriel de spear phishing en juin" de la part de pirates iraniens.

"Le courriel contenait un lien qui redirigeait le trafic vers un domaine contrôlé par le groupe, avant de le rediriger vers le site Web du lien fourni. Quelques jours après cette activité, le même groupe a tenté en vain de se connecter au compte d’un ancien candidat à la présidentielle", détaille le rapport.

BFMTV indique cependant que la mission iranienne auprès des Nations Unies a réfuté ces accusations, précisant qu’il n’y avait aucune volonté de s’en prendre à l’élection présidentielle américaine.

publié le 12 août à 15h25, 6Medias

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