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Cancer de Kate Middleton : quel est ce traitement "préventif" que suit la princesse de Galles ?

Alors que la famille royale britannique a officialisé le cancer de Kate Middleton ce vendredi 22 mars, la princesse de Galles a annoncé suivre une “chimiothérapie préventive”, comme le relaie la presse britannique. Mais de quoi s’agit-il ?

L’information a fait le tour de monde. Si l’état de santé de la princesse de Galles Kate Middleton inquiétait les Britanniques depuis plusieurs semaines, le vrai “séisme” a eu lieu ce vendredi 22 mars. En effet, la concernée a pris la parole dans une vidéo pour annoncer qu’elle souffrait d’un cancer, découvert après une opération au niveau de l'abdomen. Pour le traiter, Kate Middleton a indiqué devoir suivre une “chimiothérapie préventive”, mais en quoi consiste ce procédé médical ?

Si la chimiothérapie est définie par La ligue contre le cancer comme “un traitement comportant l'administration de médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses, soit en les détruisant, soit en les empêchant de se multiplier”, la chimiothérapie préventive n’est pas tout à fait la même chose. Selon des propos relayés par le média britannique Barron's, l’oncologue Kimmie Ng explique que la chimiothérapie préventive est un procédé souvent utilisé avec une opération dans le but de “réduire la probabilité” de retour d’un cancer. L’explication réside dans le fait qu’après une opération, même réussie, "des cellules cancéreuses microscopiques peuvent rester tapies dans le corps et ne peuvent pas être détectées par les tests actuels", décrypte Lawrence Young, professeur d’oncologie à l’université de Warwick.

Quelles conséquences pour Kate Middleton ?

Aujourd’hui, de nombreux détails sur le cancer de Kate Middleton sont encore inconnus. Pour autant, quelques informations peuvent donner des indices sur son parcours lors des prochains mois. Premièrement, la durée de son traitement : une chimiothérapie préventive dure généralement entre trois et six mois. Il faut ensuite un certain temps de récupération dû aux effets secondaires du traitement. Par ailleurs, l’âge de la princesse pourrait constituer une “force”, puisque “plus vous êtes jeune, plus vous avez de chances de bien tolérer la chimiothérapie”, analyse Shivan Sivakumar, expert en oncologie.

publié le 23 mars à 11h30, Thélio Courric, 6Médias

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