Canada : un an après avoir joué, un gagnant du loto récupère ses gains de justesse
Fin mars, Merel Chiasson, un habitant de Bas-Caraquet, est allé réclamer la somme de 64 millions de dollars canadiens qu’il avait remportée en jouant l’an dernier. À quelques jours près, il n’aurait rien perçu.
Sauvé par le gong. Au Canada, Merel Chiasson, 61 ans, est millionnaire depuis quelques jours. L’homme, qui travaille dans une usine de transformation de poisson à Bas-Caraquet, village portuaire du comté de Gloucester, a remporté 64 millions de dollars canadiens, soit près de 44 millions d’euros, au Lotto 6/49 Atlantique, rapporte Le Parisien, dimanche 31 mars.
Seulement, l’heureux vainqueur était à quelques jours de voir cette somme, la plus grosse jamais remportée dans cette version du loto, indique Radio-Canada, lui passer sous le nez. En effet, Merel Chiasson est venu réclamer son dû pour un ticket de loterie acheté le 15 avril 2023. Selon le média local, l’homme avait pour habitude de vérifier ses tickets un mois avant la fin de leur validité. "J’ai toujours fait comme ça et je n’ai jamais pensé que je gagnerais gros. Alors, j’ai laissé les billets là et je ne me suis pas trop inquiété", a-t-il ainsi expliqué.
"Je crois que j’ai gagné 64 millions"
Le ticket gagnant a donc passé 347 jours sur la commode de sa chambre, explique Radio-Canada, avant d’entendre parler d’un énorme gain qui n’aurait toujours pas été récupéré. Après avoir fait vérifier son ticket, pas totalement sûr du nombre de zéros, il part rejoindre sa compagne : "J’ai ramassé mes billets. J’ai payé. J’ai embarqué dans mon truck. J’ai été où elle travaillait. J’ai dit à Nancy : 'Je crois que j’ai gagné 64 millions.’"
S’il avait attendu dix-neuf jours de plus, Merel Chiasson n’aurait pas pu empocher la somme. Pour autant, il assure que ce nouveau statut ne le changera pas et affirme ne rien vouloir de "grand". Sa victoire a, par ailleurs, fait nettement augmenter le nombre de tickets vendus à Bas-Caraquet, souligne Radio Canada.
publié le 31 mars à 21h00, Théo Rampazzo, 6Medias
