France

Violences à l’école : Gabriel Attal propose la création de conseils de discipline dès la primaire

© Eliot Blondet/ABACAPRESS.COM - Gabriel Attal à l'Assemblée nationale

Interpellé au sujet des récentes violences et agressions dans les écoles, Gabriel Attal a annoncé l'élaboration d'un plan de lutte contre la violence scolaire pour le printemps.

En réaction à la mort de Shemseddine à Viry-Châtillon et à l’agression de Samara à Montpellier, Gabriel Attal a annoncé une initiative gouvernementale visant à lutter contre la violence scolaire. Le Premier ministre a déclaré samedi, lors d'une conférence de presse avec la presse quotidienne régionale à Matignon, qu'il présentera au printemps un plan pour faire face au fléau.

Selon Gabriel Attal, ces actes de violence entre élèves sont le reflet des problèmes sociétaux actuels, tels que "la perte du civisme" et la "conflictualisation des relations". Il estime que l’école a un rôle crucial dans la construction de la citoyenneté et qu’elle doit apporter une réponse à ces problèmes.

Des mesures concrètes en préparation

Le plan en cours d'élaboration implique une révision de l'échelle des sanctions à l’école qui doivent, selon le Premier ministre, être plus sévères. De plus, Gabriel Attal envisage sérieusement la mise en place de conseils de discipline dès le primaire, en réponse à une augmentation des violences dans les classes de CM1 et CM2.

L'accent sera également mis sur la responsabilisation des parents. "Il y a des familles monoparentales dépassées. Il faut les accompagner", a-t-il dit, comme le rapporte La Voix du Nord. Mais cet accompagnement pourrait se matérialiser par le placement en internat du jeune. Gabriel Attal insiste sur la nécessité de mesures précoces en matière de sanctions : "On doit pouvoir prononcer des sanctions plus tôt, dès les premiers faits", souligne-t-il. "Dès le plus jeune âge, il faut en revenir à un principe simple : 'tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, tu apprends à la respecter", a-t-il martlé. Dans le cadre de ce plan, le Premier ministre n'exclut pas la possibilité de poursuites judiciaires en cas de refus de coopération des familles.

publié le 7 avril à 18h48, Marine Corbel, 6Medias

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