France

Val-de-Marne : un retraité alcoolisé arrêté par la police lors du dépouillement des législatives

Ivre au moment de compter les bulletins de vote, un retraité a été arrêté et placé en cellule de dégrisement alors qu’il refusait de quitter son bureau de vote à Sucy-en-Brie, rapporte Le Parisien.

C’est une scène particulière qui s’est déroulée à Sucy-en-Brie, dimanche 30 juin, en marge du dépouillement du premier tour des élections législatives. Un retraité âgé de 70 ans, qui s’était vu proposer la possibilité de s’occuper du décompte des votes dans le bureau où il s’était rendu plus tôt pour accomplir son devoir de citoyen, a fini la soirée en cellule de dégrisement, rapporte Le Parisien, lundi 1er juillet.

Visiblement en état d’ébriété au moment de procéder au dépouillement et en difficulté pour accomplir sa mission, l’homme, qui a récemment perdu son épouse, a été prié par le président du bureau de vote de quitter son poste, souligne le quotidien francilien. Une requête initialement refusée par le fauteur de troubles, bien décidé à poursuivre.

Louis Boyard mêlé à une autre affaire ?

S’il s’est finalement décidé à quitter le bureau de vote, le retraité est finalement revenu, contraignant le président à alerter la police municipale, indique Le Parisien. Décrit comme "quelqu’un d’agréable" et "connu dans le quartier" par un témoin auprès du quotidien, l’homme a ensuite été conduit au commissariat de Boissy-Saint-Léger. Pris en charge par la police nationale, il n’a été libéré qu’après avoir retrouvé son état normal, puis entendu par les forces de l’ordre.

Toujours dans le Val-de-Marne, à Villecresnes cette fois-ci, un autre incident impliquant Louis Boyard aurait eu lieu. Selon le JDD, l’ancien député LFI aurait perturbé le dépouillement en s’en prenant verbalement à un assesseur qu’il accusait d’avoir tenu des propos racistes. Une information que le principal intéressé a tenu à démentir sur Twitter : "Le JDD prétend que j’ai perturbé un bureau de vote. C’est faux. Des propos racistes ont été tenus par un assesseur : 'La vocation des Africaines c’est d’épouser des Blancs', 'Ces binationaux qui ont pourri la France'. J’ai fait noter ces propos sur le procès-verbal."

publié le 1 juillet à 20h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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