Choisy : un garçonnet retrouvé inanimé dans une poubelle
Vendredi 3 novembre, un individu s’est présenté au commissariat de Choisy (Val-de-Marne), indiquant avoir tué un enfant. Le garçonnet retrouvé dans un état grave aurait subi de multiples sévices. Il a été transféré dans un hôpital parisien où il a été placé dans un coma artificiel, précise Le Parisien.
L'horreur à son paroxysme. Dans la soirée du vendredi 3 novembre, un habitant a découvert le corps d’un garçonnet âgé de 5 ans, inanimé, dans une poubelle à proximité du centre-ville de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Dans des circonstances qui restent à éclaircir, cette même personne a donné l’alerte auprès du commissariat, peu de temps avant que les policiers n’arrivent sur place. "Un homme s’était présenté au commissariat en expliquant qu’il avait tué un enfant", détaille le maire (LR) Tonino Panetta auprès du Parisien, précisant que les forces de l’ordre "ont foncé à l’endroit avec les indications du suspect". Selon les informations de nos confrères, l'homme qui s'est présenté au commissariat est le baby-sitter de la victime.
Des traces de strangulation et de coups
Mais alors que s’est-il passé ? Aux alentours de 18h, un individu s’est présenté au commissariat de Choisy, tenant des propos étranges et expliquant aux officiers de police qui l’ont accueilli qu’il venait de tuer un enfant. Ces déclarations l’ont directement conduit en garde à vue pendant qu’une première patrouille se rend sur les lieux indiqués par la personne qui s’était présentée au commissariat quelques instants plus tôt. Sur place, un garçonnet avait tout juste été sorti d’une benne à ordures.
D’après les premières constatations, le petit garçon avait été placé dans un sac-poubelle et son corps affichait des traces de strangulation et de coups. De plus, l’enfant aurait également été victime de violences sexuelles. Il a alors été pris en charge par les sapeurs-pompiers, dans un état très critique car en hypothermie et inconscient, puis évacué par le Samu sous escorte policière. Le garçonnet, dont le pronostic vital était engagé, a ensuite été hospitalisé dans un établissement parisien où il a été placé dans un coma artificiel. C’est la Brigade de protection des mineurs, chargée de l’enquête, qui devra faire la lumière sur cette affaire.
publié le 4 novembre à 15h20, Nathan Hallegot, 6Medias
