France

Législatives : comment le marché immobilier s'est retrouvé dans la tourmente

Après la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche 9 juin et les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, le marché de l’immobilier a été fortement impacté, analyse TF1 mercredi 3 juillet.

Le secteur immobilier est au ralenti depuis plusieurs semaines. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, puis les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, les transactions immobilières sont à l’arrêt, analyse TF1 mercredi 3 juillet. Ainsi, plusieurs acheteurs et investisseurs attendent les résultats du second tour dimanche avant d’investir dans la pierre. "La dissolution a un impact psychologique sur les porteurs de projet. Elle a accentué le ralentissement de l’activité, qui est déjà dû à une saisonnalité", indique Séverine Amate, experte immobilière et présidente-fondatrice d’Amate Réseaunance à TF1.

Que ce soit à Paris ou à Lille, les biens ne se vendent plus et les téléphones sonnent beaucoup moins dans les agences immobilières. TF1 donne l’exemple d’un appartement à Lille de 50 mètres carrés à 175 000 euros "qui devrait partir en dix jours", décrit le directeur de l’agence lilloise, mais qui se trouve toujours sur le marché "depuis 15 jours". "Donc c'est bien qu'il y a un attentisme dû à l'actualité. C'est très clair", ajoute-t-il.

Une situation temporaire

Clémence Bracq, directrice d’une agence parisienne, tempère la situation qu’elle estime temporaire. "On a effectivement ces investisseurs qui attendent, mais qui n'annulent pas leurs projets", car "la pierre reste de la pierre et une résidence principale, c'est un projet de vie avant tout". TF1 rappelle qu’avant ces rebondissements politiques, le marché immobilier repartait à la hausse avec un nombre d’offres qui a augmenté de 22 % sur un an. Les taux et les prix ont également baissé : Foncia précise que les prix au mètre carré ont baissé de 8 % sur un an, tandis qu’Orpi avance que la baisse est de 7 % pour l’ensemble du premier semestre de l’année.

publié le 3 juillet à 18h00, Capucine Trollion, 6Medias

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