Toucher une partie de son salaire le 15 du mois : la proposition originale de certaines entreprises
© Tesson/ANDBZ/ABACAPRESS.COM - Bulletin de salaire.
Venu du monde anglo-saxon, l’acompte sur salaire débarque en France. Une solution pour éviter les découverts et les frais bancaires, rapporte "Le Parisien".
Et si nous demandions une partie de notre salaire le 15 du mois ? Certaines entreprises proposent déjà à leurs employés de bénéficier d’un acompte sur salaire. Ainsi, ces derniers évitent de puiser dans leur découvert et de payer des frais bancaires, explique Le Parisien.
Cette mesure est légale. L’article L.3242-1 du Code du travail permet au salarié de demander un acompte sur salaire. Un droit dont tout le monde bénéficie, mais "dont personne n’a connaissance", constate Arbia Smiti, la créatrice de la plateforme Rosaly, auprès du Parisien. Son entreprise, comme Salto ou Stairwage, propose aux entreprises de leur simplifier l’acompte sur salaire.
Pour ce faire, l’entreprise souscrit un abonnement qui coûte entre 1 et 3 euros par salarié et par mois. En échange, la société Rosaly avance les frais tout en automatisant le service grâce à une application. Résultat : les entreprises évitent de retrouver leurs caisses vides au milieu du mois, et les employés avec un petit pouvoir d’achat gagnent en marge de manœuvre.
"Les études montrent que la majorité d’entre eux attendent le versement de leur salaire avec fébrilité", analyse Arbia Smiti, toujours auprès du Parisien. Si, en France, le salaire est perçu à la fin du mois, aux États-Unis, le versement a souvent lieu tous les quinze jours, rappelle la dirigeante. Pour aller plus loin, le député Les Républicains Marc Le Fur a déposé fin avril une proposition de loi soutenue par la start-up qui permettrait d’avoir recours à l’acompte sur salaire plusieurs fois par mois.
publié le 4 juillet à 16h42, Orange avec 6Medias
