Tickets-restaurant : vers une prolongation de leur usage pour les denrées alimentaires ?
© ANDBZ/ABACA - Le gouvernement envisage de prolonger l'autorisation d'utiliser des tickets-restaurant pour les denrées alimentaires.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit "favorable" à une poursuite du dispositif qui permet aux détenteurs des titres-restaurant d’acheter tous les produits alimentaires, rapporte Public Sénat. Le mécanisme doit pourtant s’arrêter le 31 décembre 2023.
Le gouvernement se prépare-t-il à faire marche arrière sur l’usage des tickets-restaurant ? Alors que le dispositif actuel autorisant l’achat de toutes les denrées alimentaires doit s’arrêter le 31 décembre 2023, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a ouvert la porte à une prolongation ce mardi 14 novembre 2023, selon Public Sénat. L’objectif ? Aider les Français à traverser "la crise inflationniste".
Devant la commission des affaires économiques du Sénat, le locataire de Bercy s’est dit "favorable" à la poursuite du mécanisme. Ce dernier est appliqué depuis l’été 2022 dans le cadre du projet de loi "pouvoir d’achat". L’échéance approchant, le gouvernement "étudie" les "possibilités d’étendre cette faculté". Cette volonté devra se traduire par une "nouvelle disposition législative". Ce sera donc au Parlement de trancher.
La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire a annoncé sur M6, ce mardi 14 novembre, que "rien ne changera pour les Français" et que la mesure en place depuis août 2022 "va continuer tout au long de l'année 2024". Elle a également affirmé que c'était "une mesure de bon sens, utile aux Français".
L'achat de riz et de pâtes interdit avec les tickets-restaurant
En attendant une nouvelle procédure législative, le compte à rebours est enclenché. À partir du 1er janvier 2024, les possesseurs d’une carte ou de chèques tickets-restaurant ne pourront plus acheter de denrées alimentaires nécessitant de la préparation. Cela inclut les pâtes, le riz, la viande fraîche ou encore le poisson frais.
En revanche, les produits directement consommables, comme les plats préparés, le pain, les sandwichs ou encore les fruits vendus dans les supermarchés seront toujours payables grâce aux titres-restaurant. Par ailleurs, le plafond quotidien autorisé pour l’usage des tickets-restaurant sera inchangé, s’élevant à 25 euros, contre 19 euros avant la loi.
publié le 14 novembre à 20h45, Antoine Grotteria, 6Medias