France

Santé, éducation… La fonction publique en grève mardi 19 mars, à quoi s'attendre ?

© Ait Adjedjou Karim/ABACA (Photo d'illustration)

Comme annoncé par l'intersyndicale fin janvier, la journée du 19 mars va être animée par une mobilisation massive des acteurs de la fonction publique. Si aucun chiffre n'a été déterminé, la grève devrait principalement concerner les enseignants et les infirmiers libéraux.

Le 25 janvier dernier, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la FA, FO, la FSU, Solidaires et l’UNSA publiaient un communiqué intersyndical à l’issue d’une réunion tenue la veille. Au terme de ce document, les différentes organisations syndicales annonçaient "une journée de mobilisation le mardi 19 mars", et appelaient "les personnels à se mobiliser par tous les moyens, y compris la grève".

Près de deux mois plus tard, le jour J est arrivé et plusieurs manifestations et mouvements de grève vont avoir lieu dans l’ensemble du pays, rapporte BFMTV lundi 18 mars. "Il y a une énorme colère à l’école et dans les services publics plus largement", a indiqué Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, au micro de RMC. Selon elle, il faut s’attendre à ce que "beaucoup de grévistes" soient mobilisés. Elle a également appelé les plus hésitants à se mettre en grève "pour enfin être respectés par ce gouvernement qui ne voit les fonctionnaires que comme des coûts".

Enseignants et infirmiers libéraux en première ligne

Dans le détail, le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes-FSU) a élaboré une carte des manifestations organisées le mardi 19 mars. Il y en aura plus de 120 à travers l’Hexagone, précise BFMTV. Dans un communiqué, l’intersyndicale de l’Éducation réclamait notamment une hausse des salaires, une amélioration des conditions de travail, des "moyens nécessaires en postes pour baisser le nombre d’élèves par classe", une meilleure prise en charge des remplacements et de l’enseignement spécialisé.

De leur côté, le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) et le collectif des infirmiers libéraux en colère, qui ont également appelé à la mobilisation, demandent "l’ouverture de négociations afin de trouver un accord avec la Caisse nationale d’assurance maladie pour compenser l’impact de l’inflation en revalorisant les lettres clés". Parmi les autres revendications, "l’ouverture de travaux sur la reconnaissance de la pénibilité" de leur métier, et des "simplifications à apporter afin de retrouver une qualité de vie au travail".

publié le 18 mars à 18h00, Théo Rampazzo, 6Medias

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