France

Nice : un policier municipal sanctionné après une blague de très mauvais goût

© ANDBZ/ABACA - L'agent municipal n'a pas nié les faits.

Le policier municipal a fait croire à un parent d’élève qu’une bombe a explosé dans le lycée où est scolarisée sa fille, puis qu’un hélicoptère s’est écrasé sur l’établissement, relate Le Figaro. L’agent sera sanctionné.

La "blague" peut paraître énorme et donc incroyable. Mais quand elle sort de la bouche d’un policier municipal niçois et qu’elle est lancée à un père de famille dont la fille aînée est morte dans l’attentat du 14 juillet 2016, elle devient de très mauvais goût. Dans un article publié vendredi 12 avril, Le Figaro explique que, le 3 avril dernier, le père de famille circulait à moto dans les rues de Nice, quand il est tombé sur un important dispositif de police installé à proximité du lycée Massena, où sa deuxième fille est scolarisée.

Inquiet, il s’est enquis de la situation auprès d’un policier municipal. Au lieu de lui expliquer qu’un simple départ de feu avait été signalé, l’agent lui a lancé qu'une bombe avait explosé dans le lycée, et qu’un hélicoptère s’était ensuite écrasé sur l’établissement. La déclaration est alors ressentie comme une torture psychologique par l’homme, traumatisé par le décès d’un de ses enfants lors de l’attentat de Nice, sur la Promenade des Anglais.

"Il n’a rien nié"

Le père de famille a alors écrit une lettre ouverte au maire de Nice, Christian Estrosi. "Je ne me souviens pas du retour chez moi à moto. À la maison j’ai décompensé, pleuré (…) Je m'attends à souffrir pendant quelques semaines, de résurgences du 14 (juillet 2016, NDLR), d'étourderies, de confusions, de trous de mémoire et de chutes de moral", écrit-il.

Le quotidien rapporte que le père de famille a été reçu dès le lendemain des faits par le directeur de la police municipale. Celui-ci lui a présenté des excuses au nom de l’institution et lui a assuré que l’agent en casque allait ếtre sanctionné. Le policier municipal, lui, s’est , ajoute le père de famille dans un post publié sur Facebook.

publié le 12 avril à 12h30, Cathy Gerig, 6Medias

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