Agent municipal tué à Grenoble : Christian Estrosi "n’a aucune pudeur et aucune décence", tacle Éric Piolle
© Capture d'écran vidéo BFMTV
Après la mort d’un agent municipal à Grenoble (Isère) dimanche 8 septembre, Christian Estrosi avait accusé Éric Piolle de ne pas être un maire "sécuritaire et autoritaire". Ce dernier lui a répondu, mardi sur BFMTV, estimant qu’il "n’a aucune pudeur et aucune décence".
Invité du Face-à-face de BFMTV mardi 10 septembre, le maire de Grenoble (Isère), Éric Piolle, est revenu sur la mort d’un agent municipal, tué dimanche alors qu’il tentait d’intervenir à la suite d’un accident de la route, dans sa ville. Il en a profité pour s’en prendre à Christian Estrosi qui "n’a aucune pudeur et aucune décence" selon lui.
Le maire de Nice (Alpes-Maritimes) s’en était pris à son homologue de Grenoble, lundi sur le même plateau, estimant qu’il n’était pas un maire "sécuritaire et autoritaire" et qu’il ne parlait "que de prévention". Il s’est dit "choqué qu'Éric Piolle parle de 'balles perdues' après la mort d'un de ses agents", arguant que "c’est de la fermeté que doit réclamer un maire". L’édile de Grenoble avait dénoncé une déformation de ses propos. "J'ai dit que notre crainte en tant que maire, c'était une balle perdue pour un innocent. Là, on n'est pas dans un règlement de compte", a-t-il affirmé sur le plateau des Grandes Gueules, lundi.
Le suspect toujours en fuite
Un agent de 49 ans est décédé dimanche après avoir été touché par deux balles dans le thorax par un automobiliste impliqué dans un accident de la route qui tentait de fuir. Le suspect du meurtre de l’agent municipal a été identifié et est activement recherché. Quatre perquisitions ont été menées dans les lieux qu’il est susceptible d’habiter. "L'homme est connu de la justice pour diverses infractions", a indiqué le procureur de la République de Grenoble.
publié le 10 septembre à 12h10, Lilian Moy, 6Medias
