France

Nice : un père de famille souhaite bannir l'alcool des plats cuisinés aux enfants de la ville

© ANDBZ/ABACA - Illustration

De l'alcool dans des plats de cantine proposés aux enfants ? C'est le combat d'un père de famille niçois, qui souhaite que les recettes servies aux enfants scolarisés à Nice ne comportent plus une goutte d'alcool, rapporte Nice-Matin.

À Nice, Marc, père d'une fillette gardée dans une crèche de la ville, ne décolère pas. "J’ai constaté l’an dernier en consultant les menus des cantines des crèches et écoles de Nice que du vin était utilisé dans certaines recettes", raconte-t-il à Nice-Matin. "Je m’étais plaint à l’époque mais ça a recommencé", fustige-t-il auprès de nos confrères.

Du "vin blanc de pays bio" dans un plat de boeuf

En consultant "la liste des ingrédients, disponible sur le site de la mairie", l'homme de 51 ans a appris que du "vin blanc de pays bio" avait été utilisé pour cuisiner "un égrené de bœuf" mardi 10 décembre. "L’an dernier, je l’avais vu pour des pâtes à la sauce bolognaise", dit-il, excédé, sans "scruter à la loupe" pour autant les repas préparés par la cuisine centrale "chaque semaine".

La municipalité a donc répondu à Nice-Matin, arguant qu'un rendez-vous avait été proposé au père de famille pour un échange : "Il ne s'est jamais présenté", assure-t-elle dans sa réponse. "Mon emploi du temps ne m’a pas permis de venir", a répondu ce dernier, qui souhaite uniquement "qu’on retire l’alcool dans les recettes pour les plats servis aux enfants".

"Une question de principe mais pas seulement"

La municipalité indique par ailleurs que ses menus sont bien adaptés à des jeunes enfants car "lors de la cuisson longue (plus de 3h) et à température élevée de ces plats, l’alcool s’évapore totalement", précise-t-elle dans sa réponse.

Ce qui ne convient toujours pas au père : "Je me doute qu’il s’agit bien de petites quantités et que l’alcool est évaporé. Mais je ne vois pas bien l’intérêt d’utiliser du vin comme exhausteur de goût pour des repas servis à des enfants. Il y a une question de principe mais pas seulement", ajoute-t-il, citant le cas des "familles musulmanes qui ne consomment pas d'alcool" et pourraient aussi se plaindre des choix de la ville. Pour l'heure, aucune solution n'a été trouvée.

publié le 20 décembre à 11h28, Joanna Wadel, 6Medias

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