Maladies justifiant l’exclusion d’un enfant en crèche : ce qu’il faut savoir
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L’Assurance maladie liste 11 maladies pouvant motiver l’exclusion d’un enfant de crèche. Parmi elles : l’hépatite A, les oreillons, la rougeole, ou encore la scarlatine.
Quels motifs peuvent justifier le refus de votre enfant en crèche ? À la veille de la rentrée scolaire, il est temps de faire le point : les enfants ne sont pas acceptés s’ils souffrent d’une maladie contagieuse, rappelle TF1. Mais lesquelles ? L’Assurance Maladie fixe la liste des pathologies nécessitant l’exclusion du tout-petit des crèches pour une période plus ou moins longue.
L’administration note onze maladies motivant l’exclusion d’un enfant d’une crèche : l’angine à streptocoque, la coqueluche, l’hépatite A, l’impétigo (lorsque les lésions sont étendues), les infections invasives à méningocoque, les oreillons, la rougeole, la scarlatine, la tuberculose, la gastro-entérite à Escherichia coli, la gastro-entérite à Shigelles. Mais pas la varicelle. Les enfants atteints sont acceptés en crèche.
Des décisions conditionnées au confort de l'enfant
"La décision d'éviction et de retour dans la collectivité se fait sur avis médical", précise l'Assurance maladie. La période d’exclusion varie sensiblement selon chaque maladie. Pour l’hépatite A, les oreillons et la rougeole, l’enfant pourra retourner auprès de ses camarades respectivement dix, neuf et cinq jours après le début des symptômes. Si votre tout-petit souffre d’un méningocoque, il devra certainement se faire hospitaliser. Il pourra retourner à la crèche à sa sortie, une fois guéri. En ce qui concerne les gastro-entérites, souvent graves chez les plus jeunes enfants, les réintégrations en crèche se font au cas par cas, indique TF1.
Si la liste des maladies est limitée, l'Assurance maladie précise que la fréquentation des crèches reste déconseillées durant la phase aiguë des pathologies ne nécessitant pas l'éviction de l'enfant. "Cette décision, prise au cas par cas, est du ressort du responsable de structure et doit être conditionnée par le confort de l’enfant, notamment si les symptômes sont sévères", indique-t-elle. Par ailleurs, la Covid-19 ne fait plus partie de la liste depuis février 2023.
publié le 1 septembre à 22h58, Alexis Gail, 6Medias