France

Lisieux : une trace d’effraction découverte dans l’établissement où le principal a été retrouvé mort

© Capture d'écran Google Street View - Le collège Pierre Simon de Laplace, implanté à Lisieux.

Deux jours après le décès soudain d’un principal dans l’enceinte de son collège, les questions restent nombreuses. L’autopsie, qui sera réalisée lundi 14 août, permettra peut-être aux enquêteurs de comprendre ce qu’il s’est passé, rapporte France Bleu.

Que s’est-il passé vendredi 11 août dans le collège Pierre Simon de Laplace, implanté à Lisieux ? Dans la petite ville du Calvados, la question est sur toutes les lèvres. Car c’est ce même jour que Stéphane Vitel, le principal de l’établissement, a été retrouvé mort dans l’entrée du bâtiment administratif, en dépit de l’intervention des secours. L’homme de 48 ans, qui était sur la route des vacances avec ses proches, avait rebroussé chemin après le retentissement de l’alarme du collège, rappelle France Bleu. Quelques minutes seulement après être entré, il a été retrouvé mort dans des circonstances qualifiées de suspectes par le parquet de Lisieux.

Un collège "calme" et "sécurisé"

C’est la piste de l’agression que les enquêteurs ont retenue. Mais comme l’explique le substitut du procureur de la République Christophe Bogliolo dans un communiqué, "les investigations vont se poursuivre". Pour l’heure, "une trace d’effraction sur une porte secondaire du collège" a été identifiée, mais dans l’établissement aucun "désordre" n’a été observé. Sa femme, qui avait témoigné auprès de BFMTV aurait constaté la trace d'un coup sur la tête de son défunt mari. L’autopsie de Stéphane Vitel, qui aura lieu lundi 14 août permettra sûrement d’en apprendre davantage sur cette mort curieuse qui avait dans un premier temps été associée à une crise cardiaque.

La stupéfaction, elle, a été clairement identifiée dans la petite bourgade. Comme Sébastien Leclerc, le maire de Lisieux, l’a expliqué à nos confrères de France Bleu Normandie, ce principal était "dévoué à son métier, à ses élèves". De plus, l’édile souligne que la victime exerçait dans un collège plutôt "calme" et "sécurisé". Il se demande si ce ne sont pas les "outils numériques" qui ont "attiré les cambrioleurs ou les personnes qui se sont introduites dans le collège". Plusieurs dizaines de personnes se sont rendues devant le collège pour rendre hommage à Stéphane Vitel qui a également reçu le soutien du Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale (SNPDEN) sur X (ex-Twitter).

publié le 13 août à 07h40, Nathan Hallegot, 6Medias

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