France

Les jeunes sont aussi investis dans leur rapport au travail que leurs aînés, d'après un sondage

© JB Autissier / Panoramic - Un jeune sur son lieu de travail. (image d'illustration)

Selon une étude publiée jeudi 1er février et relayée par Sud Ouest, le rapport au travail des moins de 30 ans se situe au même niveau que celui de leurs aînés et leurs attentes sont similaires.

C'est un sondage qui bat en brèche les idées reçues. Comme le rapporte Sud Ouest, qui relaie une étude conjointe de l’Apec et du think tank Terra Nova, jeudi 1er février, le rapport au travail des moins de 30 ans est quasi-similaire à celui de leurs aînés. Près d’un jeune en emploi sur deux estime ainsi que son travail est aussi important (36 %), voire plus important (11 %) que les autres sphères de son existence. Une proportion identique à celle observée chez les 30-44 ans. Et supérieure à celle relevée parmi les 45-65 ans.

Au total, 93 % des managers de tous âges estiment que les jeunes ont un rapport au travail "différent de celui de leurs aînés ", affirme l’étude, basée sur les réponses de plus de 3 000 jeunes actifs de moins de 30 ans et plus de 2 000 actifs de 30 à 65 ans. Selon Gilles Gateau, économiste et directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), "chaque génération produit ce discours sur une jeunesse qui a moins le goût de l’effort, mais s’y est ajoutée la crise Covid, révélatrice des remises en cause du rapport au travail ".

Des attentes identiques à celles de leurs aînés

Preuve que le rapport au travail est similaire entre les jeunes et leurs aînés, ils partagent le même top 3 sur "leurs attentes fondamentales envers le travail". Chez les jeunes, la rémunération arrive en tête (55 %) suivie de près par l’intérêt du travail (41 %) tandis que l'équilibre de vie arrive en troisième position. "Ce qui caractérise cette génération, c’est sa capacité à quitter un emploi qui ne répond pas à ses aspirations dont ne disposait pas la génération précédente", note d'ailleurs Gilles Gateau.

publié le 1 février à 17h57, Quentin Marchal/6Medias

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