Les Français veulent des vaccins, mais disent être mal informés
Les Français sont largement favorables à la vaccination obligatoire, assure une étude Ipsos relayée par TF1 Info. En revanche, ils sont aussi nombreux à se dire mal renseignés sur le sujet et ne pas disposer de suffisamment de connaissances.
Pendant le pic de l’épidémie de Covid, le mouvement “antivax” a fait croire que la France était un pays à la pointe de l’opposition contre les vaccins. Pourtant, une étude d’Ipsos diffusée par TF1 Info assure que ce n’est pas le cas.
Le sondage montre que 74% des Français sont favorables à la vaccination et estiment que les vaccins ont davantage de bénéfices que de risques pour la santé. Ils sont même en grande majorité favorables à la vaccination obligatoire afin d’éviter des formes graves de la maladie, rester en bonne santé ou protéger leurs proches.
Un niveau d’adhésion présent dans à peu près toutes les tranches d’âges, mais l’étude montre également un phénomène plus inquiétant : “le niveau de connaissance des Français sur les différents vaccins et sur leur propre statut vaccinal est préoccupant.”
Une méconnaissance sur les vaccins et le statut vaccinal
Cette méconnaissance touche également les questions les plus basiques, par exemple, 43% des personnes interrogées seulement sont certaines d’être à jour sur leur statut vaccinal. 35% n’en sont pas sûrs.
Des Français qui ne connaissent pas non plus les vaccins obligatoires sur les enfants. Les auteurs de l’étude précisent dans un communiqué : “sur 11 vaccinations pédiatriques obligatoires, seulement quatre d'entre elles sont connues par une majorité de parents."
De même, plusieurs vaccins pourtant très répandus ne sont pas connus par la majorité des Français, comme celui contre le zona, le rotavirus, ou même la varicelle.
Pour conclure, les auteurs attribuent à cette méconnaissance la pauvre couverture vaccinale en France : “si de nombreux Français ne se vaccinent pas ou ne sont pas à jour de leur vaccination, c'est d'abord en raison du manque d'information sur les vaccins. C'est aujourd'hui le principal frein.”
Ils ajoutent que les médecins traitants et les pharmaciens ont un rôle à jouer pour faire disparaître les lacunes très présentes dans la population.
publié le 24 avril à 15h45, Orange avec 6Medias
