Société

Papillomavirus : la campagne de vaccination dans les collèges fonctionne moins bien que prévu

La campagne de vaccination contre les papillomavirus avait été lancée à la rentrée dans les collèges, visant à vacciner 30% des collégiens de 5ᵉ. Seulement 13% à 15% d'entre eux sont aujourd'hui protégés, a affirmé dimanche 3 mars le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux.

L’objectif était de vacciner 30% des collégiens de 5ᵉ contre les papillomavirus. Aujourd’hui, "117 000 collégiens de 5ᵉ sont vaccinés" soit "13% à 15% d’entre eux" selon le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, sur France Inter et franceinfo TV.

Le ministre reconnait que la campagne de vaccination, qui a pour but de limiter ces infections qui peuvent muter en lésions pré-cancéreuses, "n’a pas donné tout ce que" les autorités souhaitaient. Pourtant, cet objectif avait été atteint au bout de deux ans lors d’une "expérimentation menée dans la région Grand Est".

Une nouvelle campagne de communication

Pour tenter de convaincre plus de jeunes et de parents, Frédéric Valletoux assure vouloir lancer une nouvelle campagne de communication "au printemps". Les parents doivent également être convaincus puisque leur autorisation est obligatoire.

Bien que la vaccination contre les papillomavirus soit gratuite et volontaire, le secrétariat général de l’enseignement catholique recommande de suspendre la campagne de vaccination dans les collèges privés sous contrat. En effet, un collégien est décédé après une chute suite à un malaise post-vaccinal. Mais l’enquête menée par l’ARS ne montre aucun lien entre le vaccin et la mort de l’adolescent.

publié le 3 mars à 16h20, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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