Inondations : une famille de sinistrés témoigne après la décrue
© Jean Pierre Nguyen Van Hai Barbier/ABACAPRESS.COM
Les intempéries de ces derniers jours ont provoqué beaucoup de dégâts. Certaines maisons ne sont plus utilisables et leurs habitants commencent à prendre la mesure des rénovations à mettre en œuvre.
À Grivors (Rhône), l’eau a fait de nombreux dégâts. L’autoroute a été inondée, les rues se sont transformées en torrents et les maisons ont été remplies d’eau pendant plusieurs jours. La commune a particulièrement été touchée par les intempéries le jeudi 17 août. Trois jours après, l’heure est au nettoyage et au bilan. Nos confrères de BFM Lyon ont rencontré une famille qui témoigne de sa détresse.
L’eau a atteint "2,5 mètres de hauteur" dans la maison de Céline. Le sous-sol ainsi que le premier étage de la maison ont été inondés et les voitures de la famille, totalement immergées. L’eau a pris possession des lieux, engloutissant tout sur son passage, du mobilier à l’électroménager en passant par la vaisselle et la nourriture. "Plus rien ne marche de toute façon", explique Céline à nos confrères dans cette maison qui venait d’être totalement rénovée.
L’espoir de l’indemnisation
La famille de Céline venait de terminer de rénover cette maison après deux ans de travaux. "On a l’impression d’avoir tout perdu", explique-t-elle, désespérée. La promesse du ministre de l’Économie quant à une indemnisation rapide des sinistres permet à cette famille de tenir le choc : "Je me dis que les assurances vont aussi nous aider et que l’on n’aura finalement pas tout perdu, mais je pense qu’il y en a pour très longtemps. En tout cas, la maison n’est pas habitable en l’état." Il faut dire que Céline vit avec son mari et ses trois enfants avec peu d’électricité et de l’eau froide non potable.
Toute la famille était présente lorsque la maison a été inondée. C’est en se réfugiant aux étages supérieurs de la maison que la famille a été mise en sécurité. Mais le traumatisme est là, particulièrement pour les enfants : "Ils ont eu très très peur, surtout les deux plus jeunes. Le deuxième n’a plus envie d’habiter là. Il reste chez sa grand-mère parce qu’il a vraiment été choqué". Pour les familles dans la même situation, certaines assurances proposent la prise en charge d’un suivi psychologique suite à ces inondations particulièrement impressionnantes.
publié le 20 octobre à 14h46, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
